Les crevasses sont des cassures dans la roche très profondes et larges. A l’extérieur, le relief est assez plat. Mais on peut apercevoir des dunes de sable loin de la cité-état.
Le sol a été aplati pour que les rues soient plus praticables. Des habitations ont été creusées dans les parois comme les maisons troglodytes. Pour éviter les dégâts des inondations, les logements sont creusés en hauteur, accessibles grâce à des escaliers intérieurs. Les nombreuses couches de couleurs différentes témoignent de la formation du désert. Les lignes de couleurs chaudes se superposent et une lumière tamisée éclaire les lieux.

Les crevasses vues du ciel :

Lignes marrons foncés : Les crevasses visibles du ciel.
Lignes marrons clairs : Les chemins souterrains creusés par les wuijans.

La zone 7 est la plus proche de l’ancienne cité-état Tel Makhtesh, en plus d’être la plus endommagée. Les cassures sont plus ou moins parallèles. Elles semblent suivre une courbe.
Cœur Jaune, Mashuui, Les Plumes et Lumière sont les seules zones qui ont le privilège d’avoir un monte charge, installés et maintenus par les professionnels de Falaise.

Zone 1 - « Cœur Jaune »
Théoriquement la première crevasse exploitée, zone surnommée « Cœur ». (Profondeur : 461m)
La pierre la plus présente pendant l’exploration était jaune, elle a donné donc le nom à cette zone. Très précaire à ses débuts, Cœur Jaune est aujourd’hui la plus développée de toutes les autres zones. Les habitations sont confortables, le système d’irrigation est quasiment parfait. C’est la zone la plus lumineuse et large qui accueille les visiteurs. Les rues sont quasiment plates. Magasins de luxes, écoles, petits restaurants, librairies… La majorité des boutiques se trouvent là. On y trouve très rarement des marchandises illégales, les rues étant étroitement surveillées par les habitants qui ne veulent pas de problèmes. Les habitants du Cœur ne sont pas très appréciés. Étant dans la première zone, certaines personnes sont humbles, d'autres se hissent sur un piédestal comme si l’accès au Cœur est réservé à un groupe de personnes équivalent à la noblesse, la bourgeoisie.

Zone 2 - « Mashuui »
Deuxième crevasse exploitée. (Profondeur : 362m)
Cette zone s’est développée quasiment en même temps que la première. On y trouve majoritairement des petites familles avec deux enfants maximums. Les enfants jusqu’à 4 ans sont déposés dans les nombreuses garderies installées à Mashuui. On y trouve aussi quelques stands de légumes, des petites librairies, mais bien moins qu’à Cœur Jaune. Il y a eu quelques tentatives d’installations de petits jardins, mais le sol n’a pas permis une bonne croissance de la pelouse et de fleurs. Une autre solution est en cours de construction.

Zone 3 - « Les Plumes »
Troisième crevasse exploitée. (Profondeur : 516m)
Plus calme car plus loin du tumulte du Cœur, la troisième zone a la réputation d’être uniquement habitée par des vieux qui ne veulent que la tranquillité. Depuis quelques années, la tendance change. Il y a aussi des jeunes, célibataires ou en couple, qui veulent du silence et trouvent une place dans ces parois. Il y a si peu de bruits qu’on peut quelquefois entendre les bruits du Cœur ou les piaillements des oiseaux qui se répercutent contre les murs…
Des vendeurs de légumes passent en général deux fois par semaine dans la zone pour approvisionner les habitants, surtout les personnes âgées qui ont dû mal à se déplacer.
Les personnes habitant dans cette zone sont nommées les « plumards » par les gens qui les méprisent.

Zone 4 - « Lumière »
Quatrième crevasse exploitée. (Profondeur : 521m)
La discipline et l’ordre sont les règles d’or dans cette zone. Illumination est occupée par des bâtiments bien plus importants, comme le bureau de l’Aîné(e) ou des cabinets de médecins, généraux et spécialisés. Les pièces dans les parois sont bien plus imposantes, espace nécessaire pour organiser des rassemblements de responsables ou ranger des documents. Un tunnel a été creusé directement entre Cœur et Lumière. Cela permet aux plus grands d’intervenir au plus vite s’il y a un problème.

Zone 5 - « Luoji»
La première zone habitée suite à un manque de place dans les autres zones. (Profondeur : 329m)
Les habitations plus petites et moins équipées, cette crevasse a vu beaucoup de gens passer, ne restant moins de 5 ans, le temps de trouver une autre habitation plus décente. On y trouve tout de même deux ou trois petites boutiques vendant de la nourriture desséchée, des boutiques dites de dépannages alimentaires pour ceux qui ne peuvent pas, ou qu’ils n’ont pas le temps d’aller dans les autres zones pour mieux s’approvisionner. Rare sont les personnes âgées qui se promènent dans ces rues contenant pas mal d’escaliers et quelques pentes.

Zone 6 - « Welfeit »
Zone aménagée après la constatation de plusieurs problèmes dans la cité-état. (Profondeur : 403m)
Plus la population augmentait, plus les problèmes de délinquances se faisaient observer. Un grand centre a été créé pour les enfants qui ont causé des problèmes, du simple vol à l’étalage à la tentative d’agression grave. Ils sont jugés par les personnels du Système Général, et ces derniers prennent la décision de les envoyer, ou pas, ainsi du délai. Le centre de redressement peut accueillir environ un millier d’enfants et une deux centaines d’adultes travaillant dans le personnel. Welfeit est uniquement accessible par la surface. Il n’y a pas d’ascenseurs accessibles pour les mineurs pour décourager les fugueurs, et le grand escalier de 1031 marches est, de toutes manières, constamment surveillé par des gardes sans interruption. Et l'ascenseur ne fonctionne qu’avec un système mécanique que seuls les surveillants connaissent. (2 Leviers d’action à appuyer avec suffisamment de force pour faire fonctionner la boîte).
Avant de devenir un centre accueillant des mineurs perturbateurs, le bâtiment abritait les malades en phase terminale. Mais ça, très peu de personnes le disent. (Pensez-vous trouver des âmes entre ces murs ?..)

Zone 7 - « Xulnyo »
La troisième zone habitée suite à un manque de place dans les autres zones ; surnommée « Abysse », « Le puit de l’oubli » ou « La Planque » par les commerçants de marchandises illégales. (Profondeur : 592 m)
L’histoire a été modifiée avec les années. La toute première crevasse à être découverte et exploitée n’était pas le Cœur Jaune actuel, mais celle-ci. Malheureusement, elle a toujours gardé une très mauvaise réputation.
Pendant une excavation, un homme a pensé qu’il est possible d’extraire plus facilement les pierres en faisant exploser une dynamite. Grosse erreur : la bombe trop puissante a ôté la vie des hommes qui se sont réfugiés près de l’explosion. Et les parois, ébranlées, secoua les petites habitations fragiles, tuant toutes les personnes qui s’y trouvaient à l’intérieur.
Aujourd’hui, cette zone est la plus délaissée par le système général. Peu surveillé, les commerçants de marchandises de drogues et d'armes y trouvent très facilement leur place. Amateurs de frissons, certains rapportent qu’ils ont aperçu des formes humaines, des âmes en peine qui n’arrivent pas à retrouver la paix suite à cette mort violente… De plus, les enfants indésirables sont en général jetés dans cette fosse. Certains décèdent et rejoignent les autres âmes errantes. D’autres arrivent à survivre malgré les blessures presque mortelles. Contrairement à ce qu’on peut entendre, les enfants ne sont pas mangés, mais ils sont élevés pour faire de futurs dirigeants de la marchandise illégale. (Depuis quelques décennies, les trafiquants ont installé un grand tissu de 5 m² suffisamment solide pour amortir la chute des pauvres enfants qui finissent dans la fosse du désespoir…)

Aujourd’hui, les habitants ne connaissant pas cette histoire racontent que la destruction de la zone est due à plusieurs règlements de compte par le passé. Toutes les connexions souterraines avec la Zone 7 ont été condamnées. Cependant il est possible d’y accéder par la surface par le très grand escalier même si c’est très peu conseillé. Néanmoins, peu savent qu’un bar dans la zone 3 a creusé secrètement un accès permettant d’atteindre l’Abysse…
Certaines habitations tiennent encore debout tandis que d’autres n’ont plus de façades. Par l’architecture, on peut voir que ce sont les toutes premières habitations, très petites et étroites. Il existe encore des logements au niveau chaussée, et quatre à sept habitations au-dessus, accessibles par des escaliers extérieurs. C’est le seul endroit où on peut voir une rivière se créer lors de grosses inondations, présente pendant approximativement un mois.

Zone 8 - « CRZ08 »
Zone temporairement non-habitable. (Profondeur : 270m)
Seul le Système Général est au courant des informations précises concernant cette zone. Elle porte pour le moment un code pour nom. CR pour Crevasse, Z pour la pierre extraite, le Zircon mauve, et 08, le numéro correspondant au numéro de la crevasse dans la liste. Une rumeur raconte que la zone CRZ08 abrite d’autres expérimentateurs fous, combinant les différents venins d’animaux avec de la poudre des gemmes extraites des crevasses. Personne ne peut y accéder pour le moment, férocement gardés par des chasseurs.
Nous n’avons pas plus d’informations concernant cette zone non-naturelle.

Artefact
Politique
Police et juridiction
Origines / Histoire
Culture
Commerce
Education
Habitants
Alimentation
Moyens de transports

Dans la crevasse nommée Lumière, une énorme nappe phréatique a été découverte alors que les excavateurs creusaient encore et encore pour continuer à trouver des pierres colorées. Et dans cette étendue d’eau, plantée dans la paroi, se trouvait une faux de deux mètres. Extraite de son lieu, portée par huit personnes car extrêmement lourde, des curieux l’ont longtemps observé pour comprendre que cet objet n’était pas une arme blanche : c’était un artéfact. En effet, après plusieurs expérimentations, les habitants ont compris que la faux créait de l’air stagnant autour d’elle, d’où la présence de nombreuses géodes dans les parois de ce désert. Certains auraient eu la chance d’apercevoir la surface une bulle d’air stagnante dépassant le sol. La poussière glisse sur elle comme si elle glissait sur une bulle de savon. Son manche en métal est fin mais solide, avec une courbure près de la lame. Il est muni d’une poignée courbée à mi-hauteur. La lame est maintenue d’une large plaque de métal et de rouages.

Plus tard, lors de la première plongée pour explorer la nappe, une statue d'1,70 mètres environ a été retrouvée au fond de l’eau. Elle a été également sortie de l’eau, plus facilement que la faux. C’est une forme humanoïde en bronze n’ayant pas visage, ni quelconque indication permettant de déterminer si c’est une femme ou un homme. Certains vous diront que c’est un homme car la mâchoire semble être carrée. D’autres vous diront que c’est une femme car le corps semble avoir des courbes. Une partie de son dos est transparente, nous laissant entrevoir de nombreux rouages. Après de longues discussions, la statue est nommée Prayj Claria.
Prayj Claria possède quatre bras : deux écartés du corps, les deux dernières mains jointes devant la poitrine. La faux semble s’être soudé à la main droite depuis qu’elle a été placée là pour tester la comptabilité. Les mains ouvertes démontrent qu’il y a des objets manquants. Des observateurs ont supposé que Prayj Claria portait également une couronne. Prayj Claria est donc un grand artéfact incomplet. Des explorations sont menées de temps à autre pour retrouver les autres éléments. Depuis que la faux a retrouvé sa place dans la main de Prayj Claria, les habitants ont remarqué que les rafales de vents sont devenues bien moins violentes dans les crevasses qu’à la surface.

Aujourd’hui, la statue est dans le grand bureau de l'Aîné(e) de Wuijan, présente pour protéger la cité-état mais également comme symbole de responsabilité et respect envers celle-ci. Par tradition, tous les majeurs, les personnes partant longtemps hors de Wuijan et les nouveaux habitants doivent se présenter devant l’artéfact pour recevoir une bénédiction.

Le Système Général est une organisation travaillant pour le peuple, pour le bien-être de chacun. Nous pouvons voir ça comme un gouvernement, mais avec très peu de personnes.

La cité-état se divise en sept zones (une zone est égale à une crevasse), chacune dirigée par un benjamin et une benjamine. Ces 12 personnes forment un groupe dirigé par un ou une Aîné(e), des Cadettes et des Cadets.

Aîné(e)	Cadet(te)	Benjamin(e)
1 femme/homme	2 femmes 2 hommes	7 femmes 7 hommes
Élu(e) tous les 15 ans	Désigné(e)s tous les 7 ans	Choisis tous les 5 ans
Représente le pays Responsable de la sauvegarde des artefacts S'occupe de l'éducation des écoliers et des chasseurs	Chargés de faire respecter les règles de bienséances Surveillent la sécurité Supervisent le commerce	Récoltent tous les problèmes des habitants Trouvent des moyens pour améliorer la vie des habitants
Ancien Cadet(te)s minimum 14 ans	Ancien(ne)s benjamin(e)s minimum 15 ans	Citoyens ayant aucun problème avec le système, ayant une liste importante de bonnes actions
-	-	Minimums âgés de 21 ans

La zone 7 étant très dangereuse, aucun benjamin n’ose se présenter pour y habiter et gérer les conflits graves dans cette crevasse…
Il n’y a pas encore de responsable pour la zone 8, étant encore en construction pour le moment (du moins, c’est ce qu’on raconte dans les autres zones).

Le peuple élit leurs représentants. Le personnel du Système Général se retrouve tous les mois pour faire le point. Il peut arriver qu’il y ait des réunions de crises organisées à la dernière minute.

Les Benjamines et Benjamins vivent dans chaque zone qu'ils représentent, ils ont un bureau qui leur permet d’y travailler mais également d’accueillir les personnes qui ont pris un rendez-vous avec eux. Exceptionnellement, Xulnyo étant un lieu dangereux, le bureau des représentants de cette zone se trouve aux Plumes (Zone 3). L’Aîné(e) et les Cadets vivent et travaillent à Lumière, la crevasse administrative.

Pour être Benjamins, il faut avoir une bonne liste de bonnes actions : avoir fait du bénévolat, avoir aidé au développement de la cité-état, avoir un bon intérêt pour la politique en plus d’avoir du respect pour Wuijan. Le dossier de chaque candidat est minutieusement étudié par les Cadets et leurs secrétaires. Des enquêtes auprès de l’entourage, proche et éloigné, du candidat peuvent avoir lieu, mais cela reste bien rare. L’Ainée et les Cadets se retrouvent ensuite ensemble pour choisir les 14 Benjamins qui représenteront chacun une zone à deux pendant cinq ans. Une Benjamine ou un Benjamin peut toujours quitter son poste en présentant ses raisons dans une lettre (raisons familiales, médicales, psychologiques…). Un remplaçant est donc choisi pour prendre la place si le temps restant est supérieur à trois semaines.

Après avoir servi pendant 15 ans, les Benjamines et Benjamins ont la possibilité de se proposer comme Cadette/Cadet. Ils doivent donc présenter un discours expliquant leur but, ce qu’ils souhaitent faire pour les habitants de la cité-état et le lieu lui-même. Les habitants ont une à deux semaines pour élire deux Cadettes et deux Cadets.
De la même manière, une Cadette ou un Cadet peut quitter son poste. Le poste reste cependant inoccupé, le Système n’ayant pas encore réglé ce problème. Cependant, si la situation est complexe, l’Aîné(e) peut prendre une part de responsabilité pour aider les Cadettes et Cadets.

Aujourd’hui, l’Aînée est par Dame Xekuy, 47 ans, et représente la cité-état de 7 578 habitants. Au poste depuis l’an 1625 après la Grande Guerre, elle dirige avec fermeté et sagesse la cité-état, et tente tant bien que mal de reconstruire Xulnyo (Zone 7).

Les chasseurs sont engagés pour conduire des gros convois, porter des charges lourdes, mais également pour défendre la ville et les marchandises. Ils sont entraînés à se défendre contre les attaques, et cela depuis que les convois wuijans sont visés par les brigands de Tel Makhtesh.
Chaque année, des chasseurs volontaires se présentent pour surveiller les zones et s’assurer de la sécurité des habitants. Il y a environ 40 à 50 surveillants par zone. Si un problème survient, ils ont le devoir de régler le conflit. Si cela est ingérable, il y a de fortes chances d’avoir une convocation auprès des Benjamins, et la sanction peut être bien plus grave.

En fonction de la gravité de la sanction, les juges peuvent être les benjamins ou bien l’Aîné(e). Les accusées peuvent avoir un Défenseur, un avocat qui prend parti de l’accusé. Certains chasseurs sont choisis avec minutie pour leur objectivité pour recueillir les témoignages. Les procès se passent dans le sous-sol du Haut Pavillon.

Aîné(e)	Cadettes et Cadets	Benjamines et Benjamins
Juge les cas d’inceste, de viol, de pédophilie, de proxénétisme, de la vente illégale de produits interdits. Envoie les dossiers des individus nécessitant un séjour au Centre de Wuijan.	Jugent l’exploitation des enfants au travail, les agressions psychologiques et physiques graves qui ont porté atteinte à la vie de la vie d’autrui. Envoie les dossiers des individus nécessitant un séjour au Centre de Welfeit.	Jugent les petits vols, les individus retrouvés dans un état d’ébriété dans les zones, la dégradation des lieux, les agressions physiques.

Il n’y a pas de prisons à proprement parler. Mais il y a des cages à l’extérieur de la Cité-état, en surface. Les punis sont enfermés à l'intérieur, avec ou sans nourriture, selon la condamnation. Ce sont des cages qui ne font pas plus de 2 mètres cubes, donc peuvent contenir seulement une personne. Ce sont des cages de tortures car ils ne peuvent pas en sortir, et certains peuvent mourir à cause de la chaleur de l’extérieur et du métal qui les entourent. Certains condamnés à mort sont laissés très loin, à l’abandon. Les cages sont situées à environ deux kilomètres au sud. Chacune est séparée de deux mètres environ, pour qu’aucun ne soit capable d’aider un autre à s’enfuir.

Règles Principales :
Il faut respecter l’autre sans faire la distinction de zones.
Les enfants ont l’obligation d’aller dans une école de leur 6 à 14 ans.
Les petits vols, l’état d’ivresse dans les passages, la dégradation des lieux, l’exploitation des enfants au travail ont pour sanction le travail d’intérêt général (bénévolat…). La durée peut varier en fonction du passé de l’accusé ainsi que de la gravité de la faute. Un récidive aura une durée de travaux d’intérêt général plus longue, par exemple.
Les agressions psychologiques et physiques ont pour sanction le bannissement.
L’inceste, le viol, la pédophilie, le proxénétisme, la vente illégale de produits interdits ont pour sanction la peine de mort.

Les produits interdits sont les différentes drogues à but non-médical, les poisons visant à porter atteinte à la vie d’un autre être vivant, tout type d’explosifs (des petits pétards aux dynamites).

Les habitants de moins de 21 ans ayant commis un crime grave sont emmenés dans un centre de redressement :
- Les enfants de 5 à 11 ans seront dirigés au Centre Welfeit (Zone 6);
- Ceux qui ont plus de 10-11 ans iront directement au Centre de Redressement Wuijan.

Tout habitant ayant un “casier judiciaire” ne peut pas prétendre au poste important de la Cité-Etat, mais, sous très bonne conduite, peut devenir chasseur.

Droits :
Tous wuijans ayant fait de bonnes actions et engagés pour la cité-état peuvent s’inscrire pour représenter une zone ou un haut poste de Wuijan.
Un étranger peut demander à porter le nom conforme à Wuijan s’il n’a pas eu de problèmes avec le système en plus d’avoir vécu et travaillé au moins dix ans dans cette cité-état. Son nom de famille sera choisi en fonction de son année de naissance (ex.: Si une femme, née en 1587, veut être wuijanni et rempli tous les critères nécessaires, elle sera désormais nommée Madame Wutem - Pour plus de détails, se référer aux archives mentionnées dans la partie Cultures et Traditions).

Il y a plusieurs millénaires, un important tremblement de terre exceptionnel a secoué cette partie de la planète. Les nombreuses couches de sédiments, extrêmement sèches et compactes, ont favorisé de multiples cassures profondes et quasi nettes (362 à 592 mètres de profondeurs environ). Une équipe d'explorateurs a découvert ces crevasses et comprend qu'une importante quantité de gemmes est possible d'être extraite pour être vendue à des prix très intéressants. Les extracteurs de gemmes venaient majoritairement de la cité-état nommée Tel Makhtesh, la plus proche des crevasses. Tel Makhtesh s'est malheureusement abîmé en moins de trois décennies. Corruption, refus de payer, vol des richesses, détournements d'argent, famine... Les gens n’étant pas riches ont tenté de faire une révolution, mais leur voix a été étouffée. Les extracteurs ne sont plus seuls dans les crevasses, rejoints par leur famille, amis, collègues. La nouvelle population a dû trouver de nouveaux moyens pour survivre, pour progressivement vivre confortablement. Les habitants nouvellement installés décident de se nommer le peuple de Norhiel à ses débuts. Ils ont dû faire face à de nombreuses catastrophes naturelles. Des norhieliens se sont improvisés ingénieurs et se sont donc serré les coudes pour pouvoir développer leur nouveau lieu de vie.

Parmi les catastrophes naturelles, les norhieliens ont dû faire très vite face aux inondations ainsi que les bourrasques qui n’ont aucune pitié. L’eau s'introduit dans les habitats, pouvant même ôter la vie de plusieurs victimes. Les vents qui s'engouffrent étaient si puissants que le paysage souterrain changeait totalement de visage, une fois la tempête passée…

Un système d'irrigation d'eau a vu le jour pour éviter de nouvelles inondations et donc éviter de perdre inutilement d'autres vies. Le système permet d'évacuer l'eau de pluie et le stocker dans une énorme cuve, creusée très profondément dans la roche. L'eau retenue permet ensuite d'arroser les plantes qui peinent à vivre dans ces sols pauvres en nutriments.

Les wuijans de la surface ont généralement la tâche de prévenir leur confrère souterrain de tout changement climatique. La population fait très attention au choix de la personne. La désignation d’un déserteur, il y a approximativement une centaine d’années, a coûté la vie à pas moins de 1'053 wuijans habitant dans les crevasses, car cet homme a fui avant de donner toute alerte. Les habitants savent maintenant que les bourrasques violentes arrivent pendant les mi-saisons, presque en même temps que les longues pluies. Les habitants tentent donc de limiter les dégâts en laissant le moins de choses possibles dans les rues, et se calfeutrer dans les pièces les plus éloignées dans la roche.

Une nappe phréatique a été découverte par hasard lors d'une excavation. L'eau pure extraite est pompée et à nouveau filtrée pour retirer toute présence de sable avant consommation.
C’est durant l’exploitation de cette nappe que des objets très importants ont été découverts : Une statue et sa faux attendaient d’être remonté pour pouvoir déployer leur puissance et protéger les crevasses.

Au fur et à mesure que le temps passe, les autres cités-états finissent par connaître le peuple de Norhiel grâce à leur cactus, et surtout leurs gemmes colorées. Cela faisait une petite centaine d’années que des personnes habitaient les crevasses, le nom “peuple de Norhiel” ne convenait plus. Après de longues discussions pour officialiser le statut de Cité-état avec un nouveau nom, les crevasses a choisi Wuijan, en l’honneur à la femme généreuse qui avait vécu dans les crevasses, protégeant les enfants des parents restés ou morts à Tel Makhtesh.

Les habitants des crevasses sont les wuijans. Une femme est une wuijani, l’homme, un wuijanu.
A Wuijan, les habitants utilisent souvent les lettres k, q, v, w, x, et z dans les prénoms, pour se démarquer des autres cités-états. Dans les noms propres, les lettres q et x se prononcent [ʃ] (Ex.: Xeyen se prononce [ʃɛjɛn] ). Et les lettres j se prononcent [χ]  (Wuijan se prononce [yiχan]). Les h sont aspirés.

Autrefois, le nom de famille était composé : Le nom de la zone était compris dans l’identité présentée d’un individu.
Exemple : une personne née en 1421 dans la Zone 3, Les Plumes, portera le prénom offert par les parents, son nom de famille sera celui choisi par l’Aîné(e) de la période, le nom de la zone s'ajoute à la fin. Ainsi, une petite fille peut se nommer Xeyen Kaloemile Les Plumes. De nos jours, ce système de nom de famille composé est de moins en moins utilisé depuis une petite centaine d’années. Cependant, on peut retrouver des personnes, âgées pour la plupart, ayant « Cœur Jaune » après leur nom, et généralement ce sont des habitants assez orgueilleuses qui veulent montrer qu’ils viennent d’un lieu important…

Aujourd'hui, voilà comment cela s’organise :
Après chaque arrivée d’un(e) aîné(e) au système général, les élus composant le système général se réunissent pour choisir un nom de famille pour les futurs enfants qui naîtront pendant ses années. Ensuite, le peuple donne son avis. S’il approuve, le nom est gardé pendant 15 ans. S’il est refusé, le groupe se réunit pour trouver d’autres noms.

1400 - 1415 : MAWOGYNEYL	1415 - 1430 : KALOEMILE	1430 - 1445 : XOYIHUJO	1445 - 1460 : FIZARIEGH
1460 - 1475 : ENAMANALL	1475 - 1490 : MAROEMAREI	1490 - 1505 : KOMEXILE	1505 - 1520 : WUVEIL
1520 - 1535 : TUXIAM	1535 - 1550 : FILOMM	1550 - 1565 : ATUAXEI	1565 - 1580 : GAOJANN
1580 - 1595 : WUTEM	1595 - 1610 : SUILE	1610 - 1625 : UJEI	1625 - 1640 : HUY

Depuis 1625, les enfants ont pour nom de famille « Hyu ». Si un garçon naît, il peut donc se nommer Qyolu HYU.
Dans les papiers administratifs, il est important de mentionner les informations concernant le nom et prénom de la mère et ceux du père pour que l’administration puisse se retrouver un peu dans toutes les archives.

Les fêtes sont très importantes dans cette cité-état. A moins d’avoir une très bonne raison de ne pas se déplacer, il est très mal vu de ne pas participer aux fêtes. Ces jours-ci, les enfants n’ont pas d’écoles et la majorité des commerces ouvrent pour faire de grosses promotions (et écouler leur stock).

Fête du partage : Les dirigeants et ceux qui peuvent se déplacer, se rendent au cratère pour célébrer la fin de cette guerre sanglante. Ils y emmènent des mets, des cadeaux pour partager, se montrer cordiaux, et essayer de faire un peu de publicité pour leur cité-état.

Weixulian, 1 Maris : il y a presque un centenaire, une aînée nommée Weixulian décide de créer une fête pour célébrer l’âge de la majorité. Tous les jeunes de 21 ans se rassemblent et se dirigent d’abord au Haut Pavillon à Lumière (Zone 4) pour le recensement. L’Aînée Weixulian souhaitait que les jeunes comprennent qu’ils arrivent à un âge important, qu’ils ne sont plus des enfants, et c’est donc à eux d’avoir des enfants pour agrandir encore et encore leur peuple. Pendant le recensement dans le grand bâtiment de l’administration, un long discours est donné expliquant leur responsabilité, leur droit, leur devoir… Tous ces nouveaux adultes sont ensuite invités à faire la fête toute la soirée. Les boissons (très légèrement alcoolisées) sont exceptionnellement à moitié prix (pour les jeunes adultes de 21 à 26 ans uniquement !). puis ils font la teuf ! mettre une date

Kazimios, 20 Mayu : Tout le monde peut y aller. C’est une simple petite fête dite « religieuse » pour remercier la Mère Nature de ses œuvres en plus de lui demander de continuer à produire des plantes, des cactus, des fruits, des arbres, de la pluie pour que les Wuijans puissent continuer à vivre. mettre une date

Adenium, 15 Yuliu : Cette festivité dure du lever du Soleil à son coucher. Elle convie les hommes et les femmes célibataires (volontaires) à se réunir au Cœur Jaune pour échanger, parler, et trouver la ou le partenaire pour partager sa vie. Les jeunes s’habillent de leurs plus beaux vêtements pour être le plus attrayant de tous. Les plus authentiques préfèreront la simplicité mais la richesse dans le cœur, à vous de voir.
Il faut donc être célibataire. Les veuves et veufs peuvent y venir mais ils ont bien moins de chances de trouver quelqu’un. Et il faut avoir au moins 25 ans. Si une personne plus jeune est vue, elle risque d’avoir une très mauvaise image.
Le nom vient de la jolie fleur rose qui poussent dans le désert. Les plus téméraires peuvent sortir pour aller chercher cette fleur et séduire une demoiselle qui aime les aventuriers. mettre une date

Patrie Soudée, 14 Oktobir : C’est une journée où très peu de personnes travaillent : les familles se retrouvent pour partager un long repas. Cette journée est en général accordée pour les personnes qui n’ont pas pu voir leur famille depuis un moment. Les familles dont un membre vit en surface peuvent monter pour passer une journée avec eux. Les produits alimentaires deviennent un tout petit moins chers pour faire de meilleures affaires. Cette fête est présente pour rappeler aux habitants que la famille est importante.

Le Jour du Rappel, première semaine de Dissambir : Une légende raconte que des âmes sortent de terre pour rendre visite aux vivants car leurs proches leur manquent. Le problème : les âmes qui sortent de terre ne peuvent plus jamais retrouver du repos, et donc n’ont plus accès à la réincarnation. Pour leur rappeler qu’on ne les oublie pas, au moins un membre de la famille d’un défunt se rend au Crématorium, à une heure à pied au sud de Wuijan, pour pouvoir leur offrir une prière de repos. Certains peuvent apporter un repas, des fleurs, certains peuvent également poser une statuette représentant Prayj Claria pour leur porter bonheur. Avec le temps, les personnes se déplacent de moins en moins, et prient simplement chez elles.

Wuijan a commencé à se faire connaître grâce à ses nombreuses pierres, opaques et transparentes, de toutes les couleurs, minutieusement polies à la main pour embellir les parures. Au fur et à mesure, la cité-état débute la culture de la chair de cactus et ses fruits. Certaines de ses fleurs sont également utilisées comme parfums. Les Wuijans vont se démener pour faire également de l’élevage des bœufs des sables. Ces bêtes sont résistantes à la sécheresse, puisant dans leur ressources, et ont étonnamment une bonne masse de viandes, très riche en fer et protéine. Le bœuf des sables est vendu pour sa viande, son cuir et également comme véhicule. Plus la bête est imposante, plus elle est chère. Il y a encore peu de maisons, près des montagnes, qui élève des antilopes laineux principalement pour leur laine, et sa viande. Avec les végétaux séchés solides trouvés dans le désert, les artisans wuijans confectionnent des paniers et hamacs tressés, de tailles et formes différentes, certaines sont même peintes de jolis motifs floraux.
Les terres pauvres en nutriments et l’environnement sec n’aident pas à la culture de légumes. Mais vous pouvez trouver de magnifiques succulentes. Elles n’ont pas besoin de beaucoup d’eau, elles ont juste besoin de beaucoup de luminosité. Ces plantes vous tiendront compagnie, même si vous n’avez pas vraiment la main verte.
Dans certains mauvais coins de Wuijan (notamment dans la Zone 7, Xulnyo), vous pourrez commercer avec des trafiquants qui peuvent vous présenter des champignons des sables, vous faisant planer dans un monde parallèle. Ou trouver du venin prélevé de certaines plantes et serpents. Si vous venez à faire affaire avec l’un d’entre eux, veillez à garder le secret. Ou vous risquez de ne pas vivre très longtemps si vous faites l’erreur de les dénoncer au Système Général.

Les crevasses étant dans les profondeurs, les wuijans auront besoin de cire et d’allumettes, pour s’éclairer et se réchauffer la nuit. Les wuijans n’étant pas proche de la mer, ils auront besoin de poissons. Et la terre pauvre en nutriments les amènent à demander des légumes aux autres cités-états. De plus, pour l’habillage, ils préféreront les tissus importés, n’ayant pas encore trouvé de méthodes avec les éléments autour d’eux pour confectionner des tissus confortables et de bonnes qualités.
Les wuijanis ne sont pas différentes des autres femmes des autres cité-états : elles apprécient les produits de beauté et les bijoux provenant d’ailleurs.
La cité-état demande aussi du métal pour pouvoir principalement armer les chasseurs.

En résumé:

Tous les enfants nés sont normalement tous reconnus par le Système Général et ils obtiennent automatiquement le nom de famille de la période. Ils ont l’obligation d’aller à l’école de 6 ans à 14 ans. A partir de 14 ans, les enfants ont le droit d’exercer un emploi, veillant à ce qu’il ne soit pas physiquement pénible (caissiers, vendeurs de légumes, bergers, surveillants d’enfants…).
Un individu de 14 ans doit avoir l’obligation de savoir parler, lire, écrire correctement la langue, calculer et compter. Il y a des possibilités que l’individu suive des cours pour atteindre le niveau de base d’un wuijan.
Certains auront la chance d’aller dans d’autres cités-états pour poursuivre leur étude ou bien trouver une autre voie leur convenant mieux. Un peu d’aides peut être bénéficié pour les wuijans les plus méritants.

Les enfants de moins de 12 ans ayant fait des fautes graves sont gardés dans une école spécialisée à Welfeit (Zone 6). Les enfants y restent jusqu’à l’observation d’amélioration. Ils voient rarement leur famille.
Les adolescents de 10 à 21 ans ayant commis des fautes graves sont envoyés dans le Centre de Redressement de Wuijan. Ils ne peuvent pas revoir leur famille avant leur majorité.

Le centre se retrouve dans la Zone 6, est aussi appelé “ l’école des perturbateurs ”, ou bien “ La grande maison des sales gosses ”. Les enfants placés là sont accusés de vols, de violence (sans atteinte à la vie d’autrui), d’insolence extrême face aux figures d’autorités tels que les parents, les enseignants ou le personnel du Système Général.

L’emploi du temps à suivre pour chaque enfant est le suivant :
De 07h00 à 08h30 : Levée, douche et petit déjeuner.
De 08h30 à 08h45 : Nettoyage des chambres puis inspection par les chefs d'entraînement.
De 08h45 à 12h00 : Cours en fonction des âges.
De 12h00 à 13h30 : Déjeuner.
De 13h30 à 14h15 : Aide au nettoyage de la salle de déjeuner.
De 14h15 à 16h30 : Cours en fonction des âges (pause goûter de 15 minutes à 15h15).
De 16h30 à 17h30 : Temps de révisions et devoirs scolaires.
De 17h30 à 18h30 : Activités.
De 18h30 à 19h00 : Douche.
De 19h00 à 20h30 : Dîner.
De 20h30 à 20h45 : Aide au nettoyage du lieu, puis inspection.
De 20h45 à 07h00 : Extinction des feux.

Les enfants auront des cours en fonction de leurs âges, il y aura également des heures de sensibilisation concernant la violence, le mauvais comportement, pour apprendre aux enfants qu’il faut adopter un comportement adéquat en société, quel que soit l’endroit où il va à Alqara. Il est plus question de sanctions que de punitions dans ce Centre. Le corps enseignant se retrouve une fois par mois pour organiser une pièce de théâtre autour d’une thématique à fixer pour la période de l’Activité. Ainsi, les enseignants organisent et font jouer les enfants. Il est plus ludique et efficace de faire passer des messages de cette manière. Les entraînements physiques pendant les heures d’Activités vont permettre aux enfants de se dépenser. Les pensionnaires ont heureusement une journée plus calme tous les 6 jours (ce qui n’est absolument pas le cas pour le Centre de Redressement de Wuijan).

Aussi appelé “Le centre de l’enfer”, “Le coin de l’horreur” ou même “Le trou de la torture”.

On y trouve tous les adolescents, de 10 ans à 21 ans, ayant commis des fautes graves (agressions, vols avec atteintes à la vie d’autrui, meurtre). Le centre peut accueillir 1 000 pensionnaires âgés de 10 à 21 ans. Il y a environ une centaine d’adultes travaillant comme enseignants ou chefs d’entraînement (ces derniers surnommés les tortionnaires, gorilles ou démons par les pensionnaires). Il n’y a aucun cuisinier ni d’agent de nettoyage : ce sont les pensionnaires qui doivent s’en occuper. Les plus âgées ont le devoir d’apprendre le fonctionnement du centre aux plus jeunes. Le centre accueille tous les punis d’Alqara. Les dossiers sont envoyés au Haut Pavillon, étudié par les Cadettes et Cadets et leurs secrétaires. Une lettre d’accord est envoyée si le dossier est pris. Le puni passera alors toute son adolescence au Centre, jusqu’à l’âge légale de la loi wuijan et non de leur cité-état, donc 21 ans obligatoirement. Certains auront le privilège d’envoyer des lettres à leur famille. Mais aucun pensionnaire n’a le droit de quitter le lieu. De toute manière, le centre est un peu perdu au milieu du désert, rare ceux qui osent s’enfuir en traversant cette grande étendue de sables arides peuplés de monstres pour rentrer chez eux.

Une lettre d’information est envoyée à la famille contenant les lignes suivantes :

L’emploi du temps est très strict :
De 06h00 à 06h30 : Lever, douche et petit déjeuner.
De 06h30 à 06h45 : Nettoyage des chambres puis inspection par les chefs d'entraînement.
De 06h45 à 10h00 : Entraînements physiques.
De 10h00 à 10h15 : Douche.
De 10h15 à 12h00 : Cours en fonction des âges.
De 12h00 à 13h00 : Préparation du déjeuner.
De 13h00 à 13h30 : Déjeuner.
De 13h30 à 14h00 : Nettoyage de la salle de déjeuner et de la cuisine.
De 14h00 à 16h00 : Cours en fonction des âges.
De 16h00 à 18h00 : Envoie de deux équipes pour chasser, entretien du potager puis entraînement physique pour les autres.
De 18h00 à 19h00 : Préparation du dîner.
De 19h00 à 19h30 : Dîner.
De 19h30 à 20h15 : Nettoyage du lieu et de la cuisine, puis inspection.
De 20h15 à 21h00 : Temps de révision, temps de devoirs scolaires.
De 21h00 à 06h00 : Extinction des feux.

Les entraînements sont constitués de courses d’endurance, sprint, musculation, courses avec poids, escalade pour les débutants. Puis, il y a les parcours une fois que les nouveaux arrivants sont habitués aux exercices.
Les punis ont des sanctions en plus : Ils peuvent avoir une plus grande surface à nettoyer. Ils peuvent avoir plus de choses à faire pour la préparation des repas, et donc ils leur arrivent de ne pas avoir le temps de manger. Aucun repas n’est offert, il faut respecter les horaires.

Pour les pensionnaires qui ont visiblement un bon comportement peuvent accéder aux cours de combat pour être de futurs chasseurs et même futurs gardiens de convois.

Les pensionnaires qui ont porté atteinte à la vie d’autrui, même essayé, peut être renvoyé dans sa cité-état pour qu’il soit jugé à nouveau pour ses fautes graves.

Comme dit plus haut, aucun pensionnaire n’est autorisé à rentrer chez lui avant l’âge de sa majorité.
Veillez donc à ne pas faire n’importe quoi pouvant attirer les feux de votre gouvernement qui finirait par vous envoyer dans ce trou infernal. Ce serait gâcher votre adolescence.

Vous ne verrez pas de vêtements noirs portés par les habitants ni dans les boutiques, cette couleur étant vue comme les habits portés par les âmes errantes dans les légendes créées à Wuijan. Certaines personnes (généralement les personnes âgées) dévisagent ces personnes qui portent des habits noirs. Les wuijans préfèrent les couleurs plus simples et claires, comme le beige, le blanc. Pour se protéger du soleil, ils portent des longues manches, les femmes ont des jupes longues. Les chaussures sont faites en toile pour les enfants, et en cuir pour ceux qui ont un peu plus d’argent. Les chasseurs sont reconnaissables car seuls eux portent des pantalons de couleurs très foncés, et des chaussures fermées plus confortables, réalisées pour supporter la chaleur et pratiques pour courir sur de très longues distances. A certaines périodes de l'année, vous pouvez acheter des gilets en laine fine.

La médecine commence à peine à être suffisamment efficace pour soigner les habitants. L’espérance de vie moyenne augmente progressivement. Il y a encore une dizaine d’années, l’espérance ne dépassait pas les 70 ans. Aujourd’hui, les habitants arrivent à vivre jusqu’à 78 ans. L’individu qui a vécu le plus longtemps avait 85 ans. Les personnes habitant au Coeur Jaune ont apparemment une meilleur qualité de vie que les autres habitants des autres zones.
Il arrive que des enfants décèdent, causés par une maladie ou la malnutrition, comme les adultes. Les cantines scolaires tentent de faire des menus plus variés, avec des aliments riches en nutriments, venant des autres pays. Cependant, la nourriture étant chère pour certains couples, certains n’hésitent pas à jeûner pour pouvoir économiser un peu d’argent, s’ils n’ont pas trouvé de légumes locaux, des aliments rachitiques extrêmement  pauvres en nutriments.

Probablement pour se rappeler de leur (seconde) origine, les habitants peuvent rajouter un -iel après un prénom (Mesu-iel pour une fille ou Utaran-iel pour un garçon). Rajouter ce suffixe désigne une marque d'affection, d'amour. Attention, a ne pas l'utiliser pour faire la cour... C'est surtout utilisé dans les familles et entre les couples.

Perdus au milieu d’un grand désert, les wuijans tentent de se nourrir des aliments que la nature peut leur offrir dans cet environnement généralement aride.  
Les jus de fruits à base de chair de cactus et ses fruits ne manquent pas à Wuijan. Les commerçants tenant un bar à jus de fruits tentent sans cesse de faire des mélanges avec les autres produits d’Alqara.
La bonne viande et les légumes bons pour la santé sont plutôt accessibles pour les personnes ayant un bon revenu dans la vie. Les familles plus aisés auront tendance à prendre les aliments provenant des plantations expérimentales, dont le sol est encore pauvre en nutriments. Ces légumes sont en général fins, petits, et assez secs. Malheureusement, l’énergie qu’ils apportent n’est pas suffisante pour bien nourrir un individu.

Le plat traditionnel de Wuijan est le plat de bœuf fruité. Des fines tranches de bœuf sont découpées avant de les laisser macérer une journée et une nuit dans un grand bol de chair et fruits de cactus. Une fois que la viande a bien pris les saveurs du cactus, ils sont laissés séchés au soleil jusqu’à qu’il n’y ait plus d’eau.
Vous trouverez les meilleurs plats dans les restaurants traditionnels qui se situent dans la Zone 1, dans le Coeur Jaune.

Les bœufs des sables
Les camélus du peuple de Norhiel ont peu à peu été remplacés par les bœufs des sables. Ces bêtes de 400kg font maximum deux mètres au garrot, 2 mètres maximum en longueur. Leur peau est noire et épaisse, les protégeant des aiguilles des cactus et des piqûres d'insectes. Comme les chameaux et les dromadaires, ces bœuf ont la capacité de se déplacer pendant une à deux semaines sans boire ni manger dans cette région aride. Il leur sera nécessaire de s’hydrater à nouveau au bout de deux semaines. Mais la nourriture peut attendre la troisième semaine, l’animal puisant dans ses réserves de graisses pour les convertir en énergie. Leur corps robuste leur permet de porter 80 kilogrammes sur leur dos. Ces bovins ont une démarche lente, presque paresseuse lorsqu’ils se promènent. Mais ne les sous-estimez surtout pas : ils sont rancuniers, et ils ne se vengent généralement pas tous seuls… Et ce fait a donné naissance à l’expression “calme comme un bœuf des sables”, la personne reste sage, mais prépare un mauvais coup en douce pour bien se venger par la suite..
On entend aussi les wuijans dire que telle personne est “molle comme un bœuf des sables” si elle a une démarche lente, paresseuse.
Ces bovins sont donc utilisés pour sa viande, son cuir, et comme une monture pour les longs voyages en plus de tirer des convois.

Les antilopes laineuses
Quelques wuijans élèvent des antilopes laineuses au pied des montagnes pour sa laine et pour en faire d' excellentes montures express en extérieur. Les plus rapides peuvent aller jusqu’à 90 km/h avec une charge de 55 kg maximum sur le dos. Les inconvénients : elles doivent se reposer toutes les demi-kilomètres pour souffler, et boire régulièrement de l’eau pour rester hydraté. Le poids ne doit pas dépasser plus de 55 kilogrammes car sa colonne vertébrale n’est pas totalement solide. De toute manière, si c’est trop lourd, l’antilope vous le fait très vite savoir en s'allongeant par terre, étalant les poids au sol. Elle refuse de bouger jusqu’à éloigner les affaires et la laisser tranquille.
Face à un danger, elle aura tendance à fuir, seule ou en groupe. Il faut énormément de patience pour apprivoiser une antilope sauvage. Elles peuvent vivre jusqu’à 24 ans, 30 pour les espèces en captivités. Elles sont appelées pour les trajets express de leur 4 à 22 ans en moyenne.

Ces antilopes laineuses de 80 kg de muscles maximum font au plus 1,50 mètres au garrot, 2 mètres en longueur. Leur laine est collectée une fois par an avant la période chaude. Une antilope peut donner jusqu’à 10 kilogrammes de laine. Ces antilopes sont beaucoup moins élevées pour leur viande car elles ne peuvent nourrir que des enfants, elles sont moins riches en protéines.
Les antilopes laineuses se nourrissent principalement d’herbes, fleurs. Il est rare mais possible de voir ces animaux manger des insectes.

L’expression “avoir le flair de l’antilope laineuse” viendrait du comportement de cet animal. En effet, l’antilope fixe longuement une personne. Si elle ne bouge pas, c’est bon signe (si elle renifle le haut de votre tête, c’est encore mieux, c’est qu’elle vous fait confiance). Par contre, si elle souffle du nez sèchement, lève la tête d’une expression hautaine avant de s’éloigner, elle a senti que la personne face à elle dégage une mauvaise aura. Et elle refusera catégoriquement de prendre cette personne sur le dos.
L’expression “Prendre soin de soi comme l’antilope laineuse” vient du fait que l’animal sait ce qui est bon pour sa santé.

Il y a plusieurs décennies, certaines personnes voulaient utiliser les antilopes laineuses comme bêtes de courses. Mais cela a été refusé, considéré comme de la maltraitance animale. Malheureusement, il y aurait des gens qui feraient des paris de courses, très loin de la cité-état, près de la mer Est...