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"Le vernis vient des cités, la sagesse du désert" - Fiche de Zohra

Zohra Nar Sethi
"Le vernis vient des cités, la sagesse du désert" - Fiche de Zohra Ven 13 Mai - 18:20

ZOHRA

MENTAL
"Abzû nous enseigne que le mensonge, pour être cru, doit se déguiser en vérité. C’est bien là sa seule limite. Les deux sont entrelacés, car la corde qui les relie est courte et l’un finit toujours par se mêler à l’autre. Quand le vieux père soleil se lève chaque matin et que j’ouvre les yeux, je me demande lequel des deux me rattrapera ce jour-ci. Le mensonge de la veille où la plus amère des vérité. Je suis une menteuse, une survivante. Parfois, mes mensonges deviennent ma vérité. Je mens pour me protéger, mais aussi pour protéger ce que j’aime et ce en quoi je crois. Je séduis et je caracole pour servir quelque chose de plus grand que moi, et en conséquence j’ai accepté de ne plus être un individu unique et différent. J’écris ce que je vois, ce que j’écoute et ce que je sens. Ce que j’aperçois en rêve, ce que mes peurs profondes me font entrevoir. Aujourd’hui, loin de nos dunes natales, je me sens parfois impuissante. Nos armes ne fonctionnent pas de la même manière sur les terres humides. Il ne me reste que nos usages, mon unique loyauté envers vous, ma dame. Et envers Ammon, à qui je dois ma dernière promesse . La sagesse du désert nous dicte que l’individu se perd lorsqu’il se met à croire en l’unité d’un tout. Que cela soit entendu et encensé, lorsque ce carnet vous reviendra. "

Extrait du journal de Zohra de la maison Sethi, date inconnue


Zohra est une menteuse, par nécessité, par plaisir aussi peut-être, un peu. Elle a toujours menti pour survivre, car la chose est facile et les Hommes préfèrent toujours un mensonge délicieux à une vérité écoeurante. Peu de personnes peuvent se targuer de véritablement la connaitre, elle-même parfois s’y perd. Charmeuse mais fuyante, elle se veut volontairement énigmatique.

Sa véritable personnalité est un savant mélange de droiture et de duplicité. Très loyale envers ceux avec qui elle a traversé l’adversité, c’est également une femme d’honneur qui paie toujours ses dettes, qu’elles soient noires ou blanches. Méthodique et disciplinée, elle obéit à un code personnel, à des rites. Depuis peu, elle a pris conscience de faire partie d’un plan plus grand qu’elle, dans tous les sens du terme.

Nourrie par ce sentiment, elle peut se montrer rancunière, pragmatique et impitoyable, parfois à la limite de la cruauté, lorsqu’elle le juge nécessaire. Un caractère dur, qui a été entretenu par une enfance difficile et un climat rude.

Orgueilleuse, elle tire une grande fierté de son parcours et porte ses cicatrices comme des médailles, bien qu’elle n’ait encore jamais raconté à personne comment elle les avaient obtenues. Seul Ammon connait son histoire, puisqu’ils ont grandit ensemble et n’ont été séparés que quelques mois depuis leur tendre enfance. Elle nourrit envers lui un amour inexplicable, qui n’a rien de charnel. Elle le considère comme son frère de sang, et il est même fort possible que ce soit véritablement le cas. Elle lui doit beaucoup et a articulé toute sa vie autour de lui. Depuis l'ascension sociale fulgurante d'Ammon, cependant, leurs chemins semblent s’éloigner. Elle ne le verbalise pas, mais en souffre beaucoup.
Au sein de la caravane marchande, elle conserve un masque d’affabilité et ne se lâche vraiment qu’en compagnie d’Ammon et des deux autres chercheurs infiltrés dans le convoi comme escorteurs.

Bien qu’un peu psychorigide, Zohra aime boire, fumer le narguilé et danser, aussi. Très en phase avec ses sens et la nature de manière générale, elle est quelque peu déboussolée depuis son arrivée à Falaise par le climat et le choc culturel..

ETAT CIVIL

Nom : Inconnu. Porte le nom d’une des Grandes Famille de Tel Maktesh, les Al Sethi, avec une particule d’appartenance pour signifier une affiliation « honorifique ». Zohra Nar Sethi veut donc littéralement dire « Zohra des Sethi ».
Prénom(s) : Zohra
Surnom(s) : Zo, Zozo
Âge : 25 ans
Date de naissance : 19 sibtambir 1610
Lieu de naissance : Tel Makhtesh
Nationalité : Telmari
Métier : Chercheuse (chasseuse d'artéfact), officiellement marchande au sein d'un convoi.
Orientation sexuelle/romantique : Bisexuelle
Artefact: Alriyh, ceinture permettant à son porteur de ne plus subir la gravité a hauteur de son poids. Autrement dit, le porte ne pèse rien, comme le vent. Il peut se déplacer plus facilement dans le sable, peut même théoriquement marcher sur l'eau. Alriyh a été été découvert sur une machine antique dans le desert en 1625 par une équipe de Chercheurs Telmari, puis réquisitionné par la Gouvernance. Aujourd'hui il a été attribué temporairement à la Chercheuse Zohra dans le cadre de sa mission. Il a été remarqué que son utilisation prolongée provoque des engourdissements des membres et des vomissements, symptômes qui s'estompent au bout d'une petite heure. Alriyh a une autonomie de quelques heures et il récupère ses fonctions lorsqu'il est exposé à la lueur du Soleil pendant autant de temps.


PHYSIQUE

Zohra est un joli bout de femme, que la vie a un peu abimé. Relativement  grande, elle dissimule sous ses tunique le corps rond rond et tendre de la jeunesse, mais musclé en profondeur par de longues marches dans le sable et des années de privations. Son buste fin et sa petite poitrine contraste avec ses hanches plus larges et ses cuisses épaisse de coureuse de fond. Bien que mise à mal par la perte de son sein gauche et la cicatrice lui fendant le  visage, sa féminité transpire par tous les pores de sa peau. Elle a appris très jeune à jouer de ses charmes, en observant sa mère et les autres prostituées. Très en phase avec son corps, elle a une manière féline de se mouvoir et est une excellente danseuse du ventre.
Ses cheveux, la plupart du temps, tombent librement en longues boucles noires sur ses épaules. Ils s’accordent bien avec ses grands yeux noirs, soulignés de khôl comme le veut l’usage pour se protéger des rayons du vieux Soleil. Son nez est droit, légèrement incliné vers le bas comme un petit bec d’oiseau. Sa peau très matte est striées de quelques cicatrices mineures, en plus des deux évoquée plus tôt. La peau de ses joues, en particulier, témoigne tout de même d’une vie rythmée par un soleil de plomb et par une vie  à affronter des tempêtes de sables.. Elle possède deux grains de beauté sous l’œil droit et un près de ses lèvres pleines.

Son style vestimentaite est assez typique de Tel Maktesh, quoiqu'un peu accentué pour rendre plus crédible son appartenance à la caste marchande: bijoux, grigris et broderies dorées sont donc à l'honneur.  Mais le plus important: une ceinture, de cuir et d'un métal aux reflets cuivrés, incrustée de pierres. C'est dans cette ceinture qu'a été serti l'artéfact qu'on lui a confié: Alriyh. Elle ne la quitte presque jamais.





HISTOIRE
Je me tiens au bord du bassin, les mains jointes dans le dos dans une posture officielle. Le ronronnement d’Abzu, un son constant, à la fois si organique, comme un râle, et si étrange pour ceux qui n’ont jamais eu la chance de l’entendre. Ou plutôt de le ressentir. Il fait vibrer ma cage thoracique, me masse les organes. Cela m’apaise. Mes yeux se posent sur le plafond de la coupole, qui culmine à des centaines de mètres au dessus de ma tête. Le soleil couchant fait traverser quelques derniers rayons orange vifs par les meurtrières. Les ouvriers commencent leur descente, après avoir passé la journée en suspension, à redorer soigneusement les vieilles peintures qui s’écaillent comme le vernis de notre cité, au fil du temps…

Ammon sifflote soudain, d’un air badin, et sa mélodie résonne dans toute la salle, se répercutant d’abord sur l’eau pour filer dans les hauteurs. Je lui décoche un regard en coin, désapprobatrice.

- Détends-toi Zozo, je ne crois pas qu’il existe une loi contre les sifflotements. Un homme n’a-t’il pas le droit de manifester sa joie ?

- Ne me colle pas la honte ou je te balance à la flotte. Elle ne devrait pas tarder maintenant.

Ammon ricane, à sa manière si particulière, et me pince le bras affectueusement. Je ne peux empêcher ma bouche de se fendre d’un sourire.

- C’est dingue d’être ici... tu te rends compte du chemin parcouru ? Je suis sûre que non, tu t'es déjà habitué à tout ça... Je chuchote, comme si parler trop fort allait nous réveiller et effacer le rêve. Si je plonge et que je nage quelques minutes, je pourrais le toucher. Il nous parle, tu le sens dans tes os, Ammon ?

- Calme-toi ma petite bigote, n’oublie pas que nous sommes ici pour affaires. Nous paierons nos respects à Abzû quand notre voyage sera garanti, et pas avant.

Je baisse les yeux sur mes sandales, pleines de poussière, me perdant dans mes souvenirs.

Nous étions si petits, pas plus hauts qu’une amphore de vin jaune. Ammon était là, déjà. Assis à mes cotés sur le rebord de la fontaine. Ses mains fouillant ma tignasse, à la recherche d’éventuels parasites. Nous étions des gamins crasseux de la basse-ville, les autres enfants nous jetaient des pierres lorsque nous montions simplement de quelques rues. Nous étions les gosses des putains qui faisaient commerce de leur corps à la limite des beaux-quartiers. Nous n’avions pas la même mère, Ammon et moi, mais rien ne garantissait que nous n’ayons pas le même géniteur. Quelque noble, vivant à milles lieux au dessus de nos têtes, sans doute. A cette époque, ce genre de détails n’effleuraient pas nos pensées, mais nous nous conduisions naturellement comme une fratrie. Seuls contre les autres. Nos mères nous balayaient d’un revers de la main quand nous demandions trop d’affection, les clients nous chassaient à coups de pieds. Pour les gérants du bordel, nous étions des poids morts, inévitables accidents, éventuellement utiles pour les corvées ingrates.
Haziz nous faisait l’école. C’était le vieil ours qui gardait l’entrée de la maison de passe. Il aimait les enfants, mais pas de la mauvaise manière comme certains des clients. Haziz nous protégéait, nous apprenait ce que nous n’aurions pu apprendre par nous même. Lire, écrire, compter. Nous battre, aussi. Ammon était bien plus doué que moi, sur ce terrain là. Heureusement, j’avais moi aussi mes talents. J’apprenais plus vite et mieux, les mots, les textes, les noms des plantes et des animaux. J’étais plus réfléchi et plus douée pour me cacher. Je tenais plus longtemps sans eau. Malgré tout, je lui enviais sa force et sa légèreté d’âme. Il n’avait pas besoin de croire en quoi que ce soit pour boire la vie, contrairement à moi qui me raccrochait au moindre petit rite quotidien.


Un grincement résonne dans le dôme, Ammon et moi tournons la tête à l’unisson vers la grande porte. Dame Maryam nous sourit et nous fait signe de la rejoindre. Mon cœur s’emballe, je prends mon air le plus fier et suit le mouvement de la robe d’Ammon qui marche devant moi, le bruit de ses breloques, son souffle imperceptiblement court. Il est aussi excité que moi par la perspective de cette entrevue royale, mais sans doute pas pour les mêmes raisons.

Le temps ralenti, je nous visualise tous les deux, il y a quelques années au beau milieu d’une chasse. Ainsi marchant vers le même objectif, lui devant, moi derrière profitant de l’abri de son large dos contre le vent du désert et le sable qu’il charrie. Ses longs cheveux noirs, flottant dans la bourrasque, son chèche qui s'envole. Rien n’avait vraiment changé depuis, si ce n’est que nous avions ouvert les yeux sur les enjeux qui dépendait de nos chasses..


Nous pénétrons dans une salle où siège une grande table ronde, sur laquelle est gravée une carte d’Alqara. Tout y est, les reliefs des vagues de l’océan, de la chaine de montagne.. tout est cartographié minutieusement, même une grande partie du désert, et les failles... Des relevés auxquels Ammon et moi-même avions participé activement, soit dit en passant. Le Roi Naïm est présent, en pleine réunion, accompagné de quelques gentilshommes richement vêtus. Tous se regardent lorsque nous apparaissons à la suite de la Reine Maryam. De toute évidence, nous sommes en avance pour investir la salle, et tout cela est voulu. Dame Maryam sourit et montre délicatement du doigt le cadran solaire visible sur la terrasse extérieure. Sans un mot de plus échangés, les hommes quittent la pièce, le dernier étant sa souveraineté. Il s’arrête devant sa sœur et dépose un baiser respectueux sur le dos de sa main. Son regard nous balaye et il nous adresse un hochement de tête cordial lorsqu’il sort. J’ai le temps d’y lire un certain mépris, en particulier pour Ammon. Ce dernier jubile du malaise habilement provoqué par la Reine Maryam. Je ne sais, quant à moi, plus où me mettre. L’intérêt d’exhiber notre entrevue m’échappe. Je sais qu’Ammon me l’expliquera plus tard, il est mon professeur incontesté lorsqu’il s’agit des manœuvres politiques des puissants… après tout, il en fait partie intégrante, à présent.

- Ser Al-Sethi, votre compagnie est toujours un plaisir. Mettez vous à l’aise je vous prie.

La voix de la Reine Maryam est un enchantement, surtout lorsqu’elle résonne dans une pièce si bien insonorisée. Elle s’installe sur un fauteuil d’osier orné de coussins brodés avec goût. Ammon prend place sur le fauteuil d’en face, un sourire énamouré collé au visage. Je me place debout, derrière lui.

- Et la votre est un délice Votre Grâce. Je vous remercie de nous recevoir, roucoule-t’il en lissant des doigts sa fine moustache.

- C’est dans un intérêt tout à fait commun. Les yeux de la Reine se portent sur moi, me jaugent de haut en bas. Ses yeux s’arrêtent au niveau de ma poitrine, et je sais qu’elle regarde la cicatrice qui barre mon sein gauche inexistant. Ma tunique est ostensiblement ouverte à cet endroit, affichant fièrement la mutilation qui me caractérise, plus encore que celle qui me défigure. Et vous devez être la chercheuse Zohra. Je suis positivement enchantée de vous rencontrer enfin.

- Le plaisir est mien, votre majesté, je réponds simplement en inclinant la tête.

Elle ne me demande pas de m’asseoir, ne fait aucun commentaire. Elle me connait, car Ammon lui a longuement parlé de moi. De lui, de nous. Ammon et la Reine Maryam se connaissent... intimement, depuis de nombreuses années. Elle est notre commanditaire principale depuis un certain temps déjà, bien avant que le père d’Ammon le reconnaisse en tant qu’unique héritier mâle et viennent le tirer des bas-fonds pour lui coller un titre et un empire marchand dans les bras. De Chercheur d’exception, il avait été propulsé dans la bien pensante noblesse de Telmar. Bien entendu, il m’avait attrapé par la main et m’avait entrainée avec lui dans sa chute à l’envers. Depuis, j’exerçais mon métier de Chercheuse exclusivement pour sa Maison, et par extension pour les intérêts de la Reine Maryam, qui tirait ses ficelles. Dernièrement, les deux lurons avaient échafaudé un projet insensé : envoyer une caravane marchande en expédition commerciale dans tout l’Alqara. Le but frontal : Présenter nos marchandises, notre artisanat aux Cités, rouvrir les routes commerciales et rétablir les relations perdues. L’intérêt d’Ammon dans toute cette affaire était évidente : il serait prioritaire sur les principales exportations, en tant que pionnier missionné par la Reine Maryam elle-même. Seulement voilà, le Roi Naïm, pour donner son accord, avait imposé une condition : incorporer des chercheurs au convoi, et faire ce qu’on appelle, sans langue de bois, de l’espionnage.

- J’ai reçu la missive hier matin, les voies maritimes de Falaise vous sont ouvertes. Vous présenterez cette autorisation apposé de notre sceau à votre arrivée. Des dispositions ont été prise pour que vous puissiez rencontrer les bonnes personnes à votre arrivée.. mais pour la suite, je ne peux que vous souhaiter une bonne fortune. J’ai les mains liées au délà de cette autorisation fragile. Il vous faudra agir en ambassadeur irréprochable et charmant, comme vous en avez l'art.

Dame Maryam se pencha pour glisser la lettre sur la table basse  qui la séparait de nous. Ses grands yeux noisettes accrochèrent du regard les miens.

- Quant à nos amis infiltrés dans le convoi, j’exige une discrétion infinie. Si la chose s’apprenait nous pourrions dire adieux à toute nos chances de renouer quelque lien que ce soit. Ce serait l’isolation totale et contrairement à mon frère, je ne considère pas cela comme une issue viable. Encore une fois, mes mains sont ici liées sur vos activités, mais j’exigerait néanmoins une chose : que vos rapports me soit remis en priorité. Pas à mon frère. Est-ce scellé entre nous, Chercheuse Zohra ?


Ammon ouvre la bouche pour répondre à ma place, mais la main que je pose sur son épaule le fait taire aussitôt. En temps normal, je n’aurais pas osé ce geste en présence de quelqu’un d’autre. Mais Dame Maryam connait notre histoire, elle ne serait donc pas choquée de mes manières envers l’héritier de la Maison Al Sethi.

Je mets un genou à terre et aperçois du coin de l’œil Ammon qui se tortille sur son fauteuil, mal à l’aise. Il a toujours eu du mal avec les gestuelles solennelles.

- Je vous fait ici la promesse que mes courriers vous seront tous adréssés, et à vous uniquement. Ammon pourra vous confirmer que les Chercheurs sélectionnés pour cette expédition sont tous execptionnels à leur manière, et très professionnels. Nous ne ferons pas de faux pas.  Je crache au sol, donnant de mon eau pour cette promesse, et Ammon jure. Je me relève, le regardant en coin d’un air suffisant.

La Reine Maryam me fixe désormais, énigmatique. Il y a une étincelle dans son regard qui me fait soudain froid dans le dos.


- Oui…et bien tachez seulement de faire profil bas. Je vous proclame Zohra nar Sethi, vous êtes officiellement assignée à la caravane marchande de la Maison Al Sethi. Mon frère et moi-même vous accordons le titre de Chercheuse en chef de cette expédition, en raison de la confiance que vous accorde Ser Al Sethi. Nous vous habilitons également à l’usage de Alriyh.

Elle claque des doigts et un servant débarque d’un vestibule caché derrière des tentures. Dans ses mains, une boite rectangulaire décorée de pierres précieuses. Ammon et moi connaissons bien l’artefact qu’elle contient, pour la simple et bonne raison que nous étions ceux qui l’avions trouvé. Je reçois la boite avec humilité.

- Laissez-nous maintenant. conclut la Reine Maryam.

Elle me congédiait sans plus de rondes politesses. Je m’incline et surprends le regard d'Ammon, teinté d’une inquiétude nouvelle.

Je n'ai pas quitté la pièce que la Reine Maryam reprend déjà, la voix très basse :

- Ce que je souhaite surtout, Ammon, c’est que cette expédition nous rapporte la confiance de….

La grande porte à dorures se referme sur sa voix, dans mon dos. Allais-je attendre près du bassin d’Abzû que les adieux d’Ammon et de la Reine s’éternisent… ? Je décide de me rendre au port, la boite contenant mon artefact serrée contre mon cœur, dissimulée dans un linge.

Connaissant Ammon, il trépigne déjà de quitter cette ville maudite pour de frais horizons. Qu’on me l’ait ordonné ou pas, je l’aurais de toute façon accompagné jusqu’au bout du monde sans qu’il ait à me le demander.
J’ai cependant ce sentiment irrationnel, qui me colle à la peau…
Allais-je rentrer avec lui de ce voyage ?






IRL

Pseudo : Artychou
Âge : 29

Comment nous as-tu connu ? Oui
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Zohra Nar Sethi
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Re: "Le vernis vient des cités, la sagesse du désert" - Fiche de Zohra Dim 15 Mai - 1:22




Nous te souhaitons à nouveau la bienvenue sur

Alqara




Félicitations Zohra, tu es admise à déambuler sur ces terres mystérieuses, en tant qu’habitante de Tel Makhtesh. Une merveilleuse Cité, non ?

Afin de compléter ta validation, nous t’invitons à te rendre dans les listings. Maintenant, le monde s’ouvre à toi ! Tu peux :
-demander un rp ici
-créer ton espace personnel ici, considère-le comme ton carnet de bord
-poster ta fiche de futures relations ici
-si le coeur t’en dit, tu peux créer un prédéfini ou un PNJ ici
-et bien, évidemment, RP dans la zone dédiée





Que ton aventure à Alqara te soit favorable,
Bisous du staff


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