Les appartements font maximum 3 étages pour que la Cité-Etat soit très lumineuse. N’ayant aucune verdure dû au fait d’être sur une structure et non de la terre, les habitants mettent un point d’honneur à avoir une cité aérée où les rues sont très larges afin de ne pas se sentir oppressé entre les bâtiments. Bien que la carapace ne soit pas totalement plate, le fait qu’elle fasse 5km² ne donne pas du tout l’impression d’être sur une courbe.
Il existe quelques parcs entièrement artificiels, avec un faux gazon, des faux arbres, de fausses fleurs, mais de réelles sculptures et fontaines d'eau salée. Les parcs sont très très prisés que ce soit des balades entre amis, amoureux ou famille.
Les habitants n’hésitent pas à faire des extensions de piloti de leur territoire au fil de l’agrandissement de leur population mais malheureusement ces extensions ne supporte pas l’eau salée, attaque de requin ou les vagues agités et il n’est pas rare de perdre des structures, il a donc été décrété qu’aucune habitation ne serait construite en dehors de la carapace de la tortue, les structures sont des commerces, laveries, stand de poissons, etc.
La Cité Corail investit énormément d’argent auprès des autres Cité-États et des pirates pour trouver une matière semblable à leur Artefact afin que leurs extensions soient inébranlables, mais également pouvoir élargir leur zone habitable lorsqu’il y aura une surpopulation, qui, heureusement, semble encore lointaine.

Les habitants ont aménagé l’intérieur de la tortue pour qu’elle soit utilisable. Presque entièrement en verre entre les maillages de la structure métallique, les personnes qui s'y aventurent peuvent admirer la vie sous-marine. Mais personne ne veut y vivre car cette endroit capte très mal la lumière naturelle, alors se sont installés :
• la plupart des commerces
• les ateliers d’artistes
• les écoles
• la Grande Bibliothèque
• le poste de navigation
• la salle des machines
• la Zone de deuil
• la salle de séchages (de poissons)
• les stocks de vivre pour l’hiver
• le stock de marchandise pour le commerce
• la prison
• le tribunal
• des postes de surveillance
• la salle des mariages - seulement pour la cérémonie
• la salle des coffres
• la salle de réunion des Meneurs
• les archives
• le poste de courrier
• le coeur de l’artefact - qui est surprotégé par des mécanismes dis inviolables

Les habitants sont amenés à déménager en fonction du nombre d'habitants du foyer. Plus il y a de personnes, plus le lieu de vie sera grand.

Au centre de la carapace se trouve un bâtiment plus grand et plus luxueux que les autres. Ce bâtiment est très large et comporte 7 étages. Ce bâtiment est la résidence des Meneurs et leur famille, il est appelé “Le Grand Manoir”. Et bien que l’esclavage soit totalement interdit, certains sont fiers de servir les Meneurs et leur famille en temps que domestiques.
Ce bâtiment donne directement sur la Grande Place où se déroulent les grands événements, mais également là où les marchands ambulants, les artistes de rues, les veillées funèbres, les mariages, les baptêmes, etc. ont lieu.
Il est plus facile de surveiller son peuple en bas de sa porte...

Les habitations sont faites de différents matériaux, pierres, bois, métal, etc. et pour les éléments les plus proches de l’eau, les structures sont régulièrement vernis et beaucoup plus entretenu que les structures au centre de la Cité-Etat qui essuie peu l’érosion due à la mer. La tortue est d’un matériau inconnu mais qui varient entre la couleur cuivre et argent, seul son coeur est une pierre de 2 mètres de haut, 1m50 de large et de couleur émeraude qui signale l’absence d’énergie en s’éteignant peu à peu telle une bougie privée d’oxygène.

A l’extérieur, sur la carapace, nous retrouvons donc :
• la Grande Place,
• le Grand Manoir
• toutes les habitations
• les parcs et airs de jeux
• des postes de surveillance
• les cafés-rencontres / salon de thés
• les lieux cultes
• les théâtres
• les musées

Artefact
Politique
Police et juridiction
Origines / Histoire
Culture
Commerce
Education
Habitants
Alimentation
Moyens de transports

L’artefact est une tortue de ferraille dont la carapace fait un peu moins de 5 km². Sa structure est totalement imperméable ce qui lui permet de ne pas souffrir de dégradation. Cependant, son cœur, qui lui permet de se déplacer, doit se reposer environ 5 jours pour fonctionner pendant un mois. Il ne faut jamais que l’Artefact ait totalement besoin d’énergie sinon il ne flotte même pas, il se laisse couler au fond de l’eau pour se recharger.

Des années plus tard, les Meneurs réunissent les morceaux d’un artefact qui confèrent à l’île la capacité de former une bulle d’air tout autour de leur tortue, ce qui leur permet de les protéger lors des tempêtes ou de plonger sous l’eau mais une peur générale à empêcher la Cité-Etat de tenter une aventure sous-marine. C’est avec étonnement, qu’ils réalisaient des années passées, que le coeur de leur structure se combinait avec ce nouvel artefact. Les habitants comprirent alors qu’ils n’étaient pas les premiers à vivre sur cette tortue géante, ce qui expliquait également pourquoi elle était en sommeil tout ce temps, attendant simplement qu’un autre peuple vienne s’installer en son sein.

Les premiers colons ont mis des années pour trouver comment contrôler l'artefact, pour diriger cette tortue de ferraille et aussi l'arrêter. Ils ont détruit un îlot à cause de ce manque de contrôle.

Les légendes disent même que c'est à cause d'eux que les autres îles sont inhabitables, car ils ont envahi la terre du sel de la mer sur leur passage et ainsi plus rien ne pouvait pousser.

La Cité-Etat est dirigée par un groupe de 5 personnes nommées les Meneurs. Ils sont les descendants des 5 adolescents qui ont sauvé les esclaves et sont élus par les grandes familles, les dirigeants et le peuple. En effet, lorsque l’un des Meneurs s'éteint ou décide de prendre une retraite bien méritée, un vote a lieu. Tout le monde vote pour élire le nouveau représentant de la famille. Les Meneurs représentent 35% des voix, la famille du meneur 35% et le peuple 30%.
Beaucoup se sont battus pour le pouvoir, vouloir être le seul dirigeant ou bien que les Meneurs changent de famille, les menaces et la corruption ont empoisonné l’île pendant des années jusqu’à ce que cette loi apparaisse comme acquise. Ainsi, les cinq grandes familles ont pu conserver leur pouvoir et ont fait en sorte que cela soit une normalité sur cette île. Certains qui ont osé dire que les votes étaient truqués se sont vu emmenés en procès et souvent jetés en prison pour diffamation.
Pour des raisons de sécurité intérieur, les familles n’ont le droit de faire que deux enfants prétendant à la place de futur Meneur et il doit toujours y avoir au moins 1 femme et 1 homme à la tête de cette cité-état. S’il y a plus d’enfants, ils grandiront dans le Grand Manoir avec leur famille mais une fois mariés il doivent faire leur vie, en général ils sont chouchoutés par la société et vivent paisiblement. Ceux qui ne sont pas choisis lors du vote vivent, en général, une vie d’érudit ou quittent le Grand Manoir. Ils sont généralement le chef de la garde, les collecteurs, maître des archives, et autres métiers sereins aux allures de contremaître.

L'île stagne 3 à 5 jours afin que le coeur de l’Artefact puisse se recharger totalement avant de se remettre à naviguer à un point où les Meneurs décident ensemble où se rendre. La Cité-Etat se déplace rarement plus de dix jours, ayant trop peur d'abîmer leurs habitations. Il est possible qu'ils aillent au milieu de nulle part pour ne pas essuyer les invasions de pirates ou bien rester loin des Cités-États qui ne sont pas vraiment en bon termes avec eux. En effet, comme le mythe affirme qu'ils sont responsables de la restriction des zones habitables, ils ne sont pas vus d'un bon œil, et leur passif avec le désert est resté gravé. Également, leur politique communautaire ne plaît pas à tout le monde.

Les dirigeants
Les Meneurs descendent des cinq adolescents qui ont trouvé l’artefact et ont été la plus grande contribution à la naissance de la cité-état :
Elédoria, Kaëder, Meldiess, Yadriel et Simerion. Ils sont appelés “les fondateurs” et comme la tradition veut que l’enfant porte le prénom de sa mère et de son père, les prénoms des fondateurs ne se perdent jamais car il est de coutume de donner à son 1e né(e) le nom de son ancêtre fondateur s’il ne l'hérite pas de ses parents.
Les Meneurs se marient entre eux s’ils sont séparés de 3 générations afin de garder un sang pur tout en évitant les maladies dues à la génétique. Ceux qui se marient avec une personne qui n’est pas de lignée fondatrice ne peuvent plus retourner dans le Grand Manoir et sa descendance ne peut ni prendre le nom de l’ancêtre, ni se marier avec une personne de sang pur.
Bien sûr, comme vous vous en doutez, ces mariages sont quasiment tous arrangés dès la naissance, il est très très rare que deux enfants se choisissent et dans ce cas là la suite dépend énormément des parents qui sont assez réticents à rompre des fiançailles à cause des compensations à fournir.
Évidemment, personne ne sait que les Meneurs font tout pour ne rester qu’entre-eux même si la population n’est pas bête et s’en doute, mais les choses sont ainsi et les seuls qui ont osé protester ont mystérieusement disparu.

Voici une image de la généalogie “principale” des descendants directs. Il faut imaginer que l’arbre généalogique est bien plus vaste puisqu’il est sur des siècles. Si vous voulez jouer un descendant (ou un Meneur), nous vous invitons à en parler à Darienn qui vous donnera toutes les indications à fournir avant d’entrer dans l'aristocratie merienne.

[arbre généalogique en cours]

La sécurité est régi par des gardes qui sont la seule force militaire de la Cité-Etat. En effet, la Cité a pris une grande part lors de la Grande Guerre, surtout après la mort d’un de leur dirigeant, une soif de vengeance les ayant atteints au point d’envoyer tout leur soldat au front. De fils en aiguille, ils n’y avaient plus de vrais guerriers pour entraîner les recrues et l’art de la guerre se perdit.
Bien que les gardes soient plus entraînés que les citoyens lambdas, ils ne reçoivent pas une vraie formation et leur aptitude au combat est médiocre. La Cité-Etat, consciente de leur manque de savoir militaire, compte à ce jour sur leur Artefact, leurs défenses et leur nombre pour les protéger.

Un tribunal se compose des Meneurs et d’un Décideur. Les accusés se défendent eux-même devant le Tribunal, aidés tout de même d’un Lexical, ceci est également le cas pour les accusants.
Un Lexical est une personne qui l’aide à préparer sa défense ou son attaque avant et pendant le procès. Il n’est là que pour aider à trouver les mots et organiser sa pensée mais ce sont les Décideurs qui choisissent les questions à poser et le choix de la parole, en aucun cas le Lexical ne parle à une autre personne que son client. Les Meneurs sont là pour délibérer sur la sentence et la peine, s’il y en a une.

Les décideurs et les lexicals sont pratiquement toujours des femmes par habitude. En effet, les premier procès portaient sur des agressions et des viols. Les Meneurs femmes trouvaient que les hommes étaient trop laxistes, voir ne comprenaient pas où était le mal, alors il était de coutume que lorsqu’il était question de maltraitance sur une femme, ce soit une femme qui soit Decideur, de fil en aiguille on appelait de plus en plus les femmes à être Décideur jusqu’à ce que ce soit une habitude.

La prison de la Cité-Etat est assez petite, en effet elle ne peut enfermer d’une dizaine de personnes car le taux de criminalité est très bas et le plus souvent les prisonniers se voient déshonorés en plus d’avoir des travaux d’intérêt général que personne ne souhaiteraient tel que nettoyer l’île de fond en comble, devoir piler les grains de riz un par un pour les stock, s’occuper des huîtres toute la journée, extraires les minéraux des îlots, etc. La Cité-Etat considère que les prisonniers ont fait du tort à la société, il est donc normal de devoir travailler pour elle pour se faire pardonner (certains disent que c’est plutôt pour avoir de la main d'œuvre gratuite).

• L’inceste est interdit.
• L’esclavage est interdit.
• Les relations sexuelles sont autorisées avant le mariage mais sont peu recommandées à cause de la contraception quasi-inexistante.
• La peine de mort est autorisé mais il faut que le crime soit national / ait mis la nation en danger.
• La prison à vie n’existe pas mais un citoyen peut être banni, auquel cas il est emprisonné jusqu’à ce que la Cité-Etat accoste et il est abandonné sur le continent.
• Le viol est punissable par castration et tout les enfants de la personne seront confiés à une autre famille jusqu’à leur majorité. (Beaucoup de femmes se battent pour que ce genre de personnes soient bannies mais cela n’est toujours pas dans la loi.)
• La pédophilie, c’est à dire abuser d’un enfant de moins de 20 ans, est punissable de mort.
• L’autorisation de l’alcool et l'âge sexuel est de 15 ans, en dessous il est tout bonnement interdit.
• Avoir des relations intimes avec un mineur entre 15 et 20 ans - et dont l’écart d'âge est supérieur à 5 - est sujet à une grande enquête pour savoir si le mineur est pleinement consentant mais cela est extrêmement mal vu (les proches font tout pour le cacher ou les séparer pour éviter d’être le centre d’intérêt)
• La délation est encouragée pour maintenir la paix et l'harmonie dans la communauté.
• La prostitution, le plus vieux métier du monde, n’est pas dans les moeurs de la cité-Etat. Il n’y a donc aucun bordel ni aucune femme habillée légèrement, aguichant les hommes désireux de chair sur le bords des routes. En effet, comme tout le monde doit apporter quelque chose à la société et comme les vivres et les vêtements sont offerts, personne ne vit dans la misère. Cependant, il n’est pas rare que certaines personnes jouent de leur charme contre quelques services, pièces ou autres, mais personne n’a jamais appelé cela de la prostition.

L’histoire raconte qu’il y a des siècles, peut-être des millénaires, un peuple vivait dans une forêt au sommet d’une falaise. Mais ce peuple n’était pas en sécurité dans leur forêt, retrouvant régulièrement des morts déchiquetés par une bête monstrueuse, le Perympa.
Déterminés à trouver un autre havre où vivre, un groupe d’aventuriers téméraires quitta la forêt. Ils traversèrent toutes sortes de plaines, montagnes, forêts, sans succès. Les lieux étaient soit tout aussi dangereux, soit déjà occupés par des tribus qui ne voulaient guère partager leur territoire.
Le groupe arriva finalement dans le désert et leur aventure s’arrêta là car ils furent capturés et soumis en esclavage par un village. Pendant plus de 50 ans, ils furent fouettés, sous alimentés, battus, enfermés, humiliés, souillés, les plus faibles périssent rapidement et étaient jetés dans une fosse commune par leurs propres enfants. Les bâtards conçus d’agressions étaient également exécutés comme des animaux. Les aventuriers étaient détruits physiquement comme psychologiquement, empêchant toute envie de fuite de leur part. Même les reclus et le bétail de ce clan étaient mieux traités qu’eux.
Des dizaines années passèrent, et un groupe de cinq adolescents, n’ayant connu que leur situation, fut assigné à la pêche, même si l’océan se trouvait à des kilomètres de là. Mais à ce moment une tempête faisait rage. Les adolescents savaient qu’ils allaient se faire battre et affamer s’ils revenaient bredouille, alors, ils tentèrent de braver la tempête et faillirent se noyer. Se retrouvant régulièrement sous l’eau, ils aperçurent communément un monstre de métal qui semblait dormir au fond de l’océan. Effrayés, ils abandonnèrent leur vaine chance de revenir avec de quoi se nourrir et rentrèrent au village où ils furent punis.

Dans la soirée, ils parlèrent de ce monstre marin à leurs amis mais beaucoup avaient peur que cette chose ne soit comme la Bête de la Forêt conté par leurs parents et leurs grand-parents. Les esclavagistes leur ordonnèrent de retourner pêcher, il fallait nourrir la tribu. Effrayés par le monstre qui sommeillait là-bas, les adolescents ont supplié de ne pas y aller, mais en vain. Pour vérifier qu’ils iraient faire leur travaux, un membre de la caste basse a été assigné à leur surveillance. Mais ce que les bourreaux ne savaient pas, c’était que cette caste avait pitié des esclaves et le contre-maître écouta l’histoire des enfants. Il les accompagna jusqu’à l’endroit où ils avaient vu le monstre et ce dernier se mit à prier pour leur salut. Une adolescente du groupe se trouva fascinée par cette chose et décida de plonger pour explorer l’inconnu. Les plus aguerris la suivirent sous l’eau, utilisant leur apné pour explorer cette structure. La jeune fille trouva un mécanisme singulier qui réveilla la structure. Celle-ci bougea et remonta doucement à la surface, comme si elle venait subitement de se gonfler d’oxygène.
Tous crurent mourir, tués par cette abomination, mais une fois à la surface la structure géante ne bougea pas. Ainsi, ils purent davantage l’étudier, en faire le tour, monter dessus. Ils se rendirent compte que cette chose était aussi grande que leur village, peut-être même plus ! Et qu’elle avait l’apparence d’une tortue de mer.
Le groupe entier se voyait vivre ici, au milieu de l’eau et non du sable, à se nourrir de poissons, navigant au gré du vent, mais surtout libre. Cette tortue représentait leur liberté !

Le groupe pêcha un maigre butin, assez pour ne pas se faire battre mais trop peu pour ne pas retourner à la pêche. Durant le retour, les enfants imaginèrent leur vie sur cette structure en métal, ce qui toucha le contre-maître qui fit promettre aux enfants de n’en parler à personne, qu’il les aiderait à être libres. Ainsi, un plan de plusieurs mois commença entre les esclaves et les habitants de la basse société. De nombreux allers et venus avaient lieu entre le village et l'Artefact pour apprendre à le contrôler, aider des habitants de la caste basse qui avait à cœur à aider les esclaves à s'échapper de leur Enfer.
Une chasse à l'homme dans le désert eut lieu, mais les plus lents et les plus meurtris par le temps et le fouet furent tués dans leur fuite. Les plus vigoureux portaient les enfants. Pour s’alléger ils avaient abandonné vivre et biens sur leur chemin, ils n'avaient plus rien que leur courage pour seul allié. La majorité arrivèrent à l’Artefact où leurs bourreaux ne les suivirent pas à cause de leur croyance, croyance que les Artefacts étaient des objets du Mal, maudits et destructeurs. Finalement en sécurité, les rescapés naviguèrent des jours, des semaines, des mois durant afin de retourner à leur terre natale, guidés par les plus âgés qui avaient de vagues souvenir de l’odeur de sève et du bruit des vagues s’écrasant sur la falaise. Mais n’ayant pas navigué depuis des décennies, le groupe se perdit en mer pendant des années. Ils réussirent à survivre en trouvant des minuscules îlots où ils pouvaient s'approvisionner mais totalement inhabitable à cause de la dangerosité de la faune et la flore. Il ne trouvèrent d’autres humains que 5 ans plus tard, lorsqu’un bateau pirate voulut les piller, mais voyant que cette carcasse métallique n’avait rien à offrir ils allaient s’en aller en laissant les anciens esclaves à leur perte maritime.

La suite de la légende conte deux versions, l’une d’elle veut que le capitaine devint fou amoureux d’une femme et escorta la tortue jusqu’aux falaises en échange de sa main. L’autre version raconte que cette femme aurait empoisonné le capitaine et que s’il voulait avoir l’antidote il devait lui donner une carte et lui apprendre à naviguer.

Quoiqu’il en soit, le groupe arriva finalement “chez eux”, prêt à ce que tout leur peuple vienne sur l’Artefact, leur havre de paix tant recherché. Frères et sœurs se retrouvent, des tantes rencontrant leurs neveux, des enfants annonçant le décès de certains, mais une chaleur immense avait fêté ces retrouvailles. Les aventuriers proposèrent aux colons de s’installer sur leur navire alors que les colons proposèrent aux arrivants de venir vivre sur la falaise, leur nouveau foyer. Chaque groupe avait trouvé sa place, sa maison, et les aventuriers avaient ce besoin vital de savourer une liberté qu’ils n’ont pas eu pendant plus de 55 ans.

Alors il fut décidé que chacun pourrait choisir son lieu de vie et que la cité flottante reviendrait régulièrement pour permettre ces échanges de populations, de connaissances et de marchandises.

Lorsque les esclaves ont fui sur l’Artefact, ils furent appelés “Les Maudits du désert” ou bien “Les dompteurs du démon”. Avec la découverte de nouveaux artefacts et les scientifiques qui prouvèrent que cela n'étaient pas des créations du Démon, ils furent appelés “Le peuple des nomades”, puis, avec l’agrandissement des villes, la naissance des Cités-États et la répartition des territoires, l'île devint la “Cité-Etat des Ailes de la Mer”.Appelée "Cité de la mer" ou "Cité des ailes" le nom complet de cette île est "Cité-Etat des Ailes de la Mer" en référence aux nageoires de la tortue qui leur sert d’île flottante.
Les habitants sont appelés “les Meriens”.
Le nom changea une nouvelle fois pour devenir “La Cité Corail” car la Cité n’ayant pas de territoire bien défini, elle perdit son statut d’Etat pour n’être qu’une cité à cause de sa grande dépendance à la Cité-Etat Falaise. Mais les habitants conservèrent leur nom “les Meriens”.

Les habitants croient en toute sorte d’esprits mais pensent plutôt que les Artefacts sont une bénédiction qui sert aux Humains. En plus de cela ils vouent un culte aux astres qui les guident tout au long de leur vie, que ce soit le soleil pour leur indiquer le moment de la journée ou les étoiles pour les repérer dans leur navigation. Bien qu’avec les années ils ont acquis cartes, boussoles et pendules, ces connaissances sont toujours transmises aux générations suivantes.

La Cité-Etat a de grosses lacunes scientifiques et est en retard de ce point de vue. En effet, les sciences étudiées à l’école sont principalement tournés vers l’astronomie, la vie sous-marine, les mathématiques et la physique pour tout ce qui est construction. Mais la chimie est quasi inexistante ainsi que la connaissance des plantes et des volcans (à ne pas confondre avec la connaissance des roches et des pierres précieuses). La connaissance de l'ingénierie leur vient des autres Cités-États et ils sont obligés de commercer des documents et livres afin de développer cette pratique, les retardant dans leur culture technologique.

La Cité-Etat ne possède aucun médecin mais des guérisseurs qui utilisent multiples plantes séchées et recette secrète transmises d’apprentis en apprentis mais la connaissance des plantes étant peu développée ces recettes ont des siècles et la guérison ne fonctionne que sur les petites choses comme les rhumes, les foulures, etc. Les plus malades sont généralement transportés dans Falaise ou à Neidrag.

En revanche, les habitants sont de grands artistes et artisans connus pour fabriquer les plus beaux vêtements, les meilleures chaussures, peindre les meilleures toiles, les plus beaux meubles, confectionner les plus beaux bijoux, la plus belle musique, etc. Corail possède la plus Grande Bibliothèque du monde qui conservent les plus vieux manuscrit

Également, ils sont connus pour être très heureux.

Pour respecter le cycle de la vie, les morts sont honorés par une veillée funéraire puis la Cité-Etat se rend dans une zone profonde où vivent de multitudes d’animaux marins. A l’aube, ils habillent le mort de peaux de poissons, le recouvrant parfois d’huile pour que les écailles brillent aux rayons du soleil levant, et laisse le mort couler pour que les animaux s’occupent de lui, honorant le cycle de la vie.
Pour se recueillir, une zone a été aménagée, appelée “la Zone de deuil” comprenant des étagères immenses de portraits de chaque défunts peint entre leur 20 et 40 ans avec la date de naissance et celle de la mort.
Pour les moins de 20 ans, leur portrait est fait le jour de leur mort par plusieurs artistes qui peignent sans relâche pour honorer convenablement le mort.
Les nourrissons n’ont pas de portrait mais une sculpture représentant une tortue sur une éclipse, l’emblème de la nation.

En plus de la fête universelle (la fête du Partage) et les anniversaires, les meriens fêtes la lune à l'équinoxe (22 Sibtambir) et le soleil au solstice de l’été (21 Yuniu).

La fête du soleil : Durant la fête du soleil, il est de coutume de confectionner des colliers de coquillage pour les personnes que l'on aime pour leur souhaiter santé et prospérité. Les enfants ont des grelots à la cheville pour faire de la musique à chacun de leurs pas et une fanfare parcourt la ville toute la journée. Un banquet dont chacun a contribué est à disposition sur la Grande Place et beaucoup d'activités accompagnent cette journée. La fête commence à 10h et se termine au coucher du soleil.
Chaque année, le peuple et principalement les dirigeantes de Falaise sont invités à participer aux festivités en compagnie des dirigeants de la Cité Corail. Pour marquer le début des festivités, le plus jeune Meneurs de Corail offre à la jeune fille de Falaise un collier avec l’emblème de leur Cité-Etat et une couronne représentant la déesse du soleil, marquant symboliquement tout leur respect aux dirigeants de leur cité jumelle.

La fête de la lune : La fête a lieu du crépuscule jusqu'à l'aube et beaucoup de couples se forment car une légende veut que déclarer sa flamme le jour de cette fête met le couple sous la protection de la lune qui les bénit en leur promettant un amour sincère jusqu'à la fin de leur vie. Il est également de coutume que les mariés renouvellent leur union ce soir-là par une cérémonie communautaire faite à une heure précise sur la Grande Place. Chaque couple reçoit alors un corail spécial qui se conserve précisément un an avant de se dissoudre en cendre.
Les veufs et les veuves sont invités, quant à eux, à faire une envolée de lanternes pour que leur amour parviennent jusqu’aux étoiles où se trouvent leur aimé.
Beaucoup ne croient plus en cette légende de bénédiction de la lune mais continuent cette tradition.

Ainsi, ils commercent principalement avec Falaise et y restent 10 jours à 2 semaines par mois, monnayant marchandise, technologie et mains d'œuvre.
Ils commercent également énormément avec Neidrag pour les fruits, légumes mais surtout pour les soins car cette cité-état en sont les spécialistes et ne demandent généralement pas grand chose en termes d’échanges.
Ils ne commercent avec Misty Harbor que lorsqu’ils n’ont pas le choix et ne commercent avec les cités-états du désert que si c’est une question de vie ou de mort car même s’il y a un traité de paix, la Cité Corail n’a jamais oublié le passif douloureux entre eux.

La Cité-Etat est très connue pour sa culture d'huîtres qui leur offre des perles de première qualité. C’est la principale doré échangé avec les autres Cités-États en plus des poissons. Également, comme la Cité Corail se déplace, elle a découvert des matières premières qui n’existent pas sur le continent, bien que ces matières premières soient vendues à un prix exorbitant à cause de leur rareté et le fait que les îlots peuplant le monde soient encore plus dangereux que le continent, les autres cités-états (hormis Misty Harbor dont les pirates sillonnent également le monde) se les déchires.

Chaque habitant travail pour la communauté, le poisson péché est péché pour la communauté mais le travailleur peut garder pour lui 20% de sa production, ce qui permet d’avoir un commerce interne et ainsi pouvoir s’offrir quelques petits luxes en plus.
Pour les artistes et artisans (peintures, musiciens, tailleurs, cordonniers, etc.) leurs services sont gratuits pour la population en échange d’une prise en charge de leur logement, nourriture et vêtements basiques mais peuvent vendre leur main-d’oeuvre pour obtenir une qualité supplémentaire, par exemple un tailleur offre au peuple une tenue basique mais il a en arrière boutique des tenues plus raffinés, avec des tissus plus rares qu’il vend pour s’offrir des chaussures plus sophistiquées que ce que le cordonnier fait sur les étagères communautaires.
Il est de coutume d’avoir deux pièces dans sa boutique, une dite "communautaire" ou l’artisan fait plus office de conseiller et l’autre pièce où il est le commerçant.
Le travail des artisans, en plus d’être au service du peuple, est également stocké afin de pouvoir commercer avec les autres Cités-États.

Le système de monnaie interne est très surveillé pour qu’il n’y ait pas d’inégalité sociale. Les caisses de la Cité sont également très protégées car sans cela le peuple aurait du mal à avoir un train de vie paisible.

Le chômage n'existe pas, seuls les handicapés peuvent se permettre de ne rien faire mais ils sont très mal vu de la société. Si un travailleur perd l’usage d’un membre, on lui apprend un métier qu’il pourrait exercer. Il est très rare qu’une personne soit tétraplégique. Lorsque c’est de naissance, les parents font en sorte que l’enfant parte doucement, lorsque c’est un adulte, la médecine n’est pas assez bonne pour traiter ces cas et la personne décède assez rapidement.
Une personne ne voulant exercer aucun métier se voit d’office pêcheur ou poissonnier.

La retraite n’a pas réellement d'âge mais il est de coutume de passer le flambeau à son apprentis lorsque ce dernier à minimum 10 ans de métier. Il est tout à fait possible de se mettre à mi-temps jusqu’à la fin de la vie une fois que l'apprenant est totalement autonome ou que la vieillesse est trop présente.

Les mariages sont autorisés à la majorité, c'est-à-dire 20 ans, et le divorce existe mais très très mal vu par la société tout comme l’homosexualité car la propréation est primordiale pour la survie de la Cité-Etat et les familles recomposées restrains les mariages futurs. Les infidélités ne sont pas punies mais sont assez mal vues, plus pour des questions de problèmes de consanguinité que de morale. Cette morale est très ancrée dans la société car elle est apprise dès l’école. Contrairement à cela, les travesties sont très acceptés (tant qu’ils font des enfants).
Il n’est pas rare de voir des mariages arrangés, car il est honteux de n’être point mariés à 30 ans, surtout pour les femmes et leur horloge biologique. On pourrait même dire que c’est cette Cité-Etat qui a inventé les cafés-rencontre.

Les enfants vont à l’école de 3 ans jusqu’à l'âge de 10 ans pour apprendre les bases ; lecture, écriture, mathématiques, histoire, géographie, science des étoiles (tous les meriens savent se repérer par les étoiles et le soleil), mais également la cuisine, la pêche, l’art du ménage, ect.
A la fin de leur 10e année, ils ont une évaluation des compétences et des appétences.
Puis, pendant 2 ans, les enfants voient tous les différents métiers que propose leur civilisation, par rapport à leur évaluation. Lorsqu’ils ont 12 ans, ils deviennent apprentis dans un métier et apprennent toute leur vie à réaliser parfaitement leur métier. Un maître n’a le droit qu’à 2 apprentis maximum car c’est son apprentis qui prendra la boutique une fois que le maître cessera son activité. Lorsqu’un apprentis à 10 ans de métier, il devient un assistant et ainsi le maître peut reprendre un autre apprentis.
Pour ceux qui auraient soif de connaissance, il y a également la possibilité de pousser des études plus générales jusqu’à ses 20 ans avant de commencer à être apprentis mais cela n’est jamais très bien vu car ces personnes se rendent tardivement utile à la société (les meriens sont plus attachés à la productivité qu’à leur avancé intellectuel). Les seules personnes qui se voient faire des études jusqu’à 20 ans - sans que cela ne choque - sont les prétendants au titre de Meneur qui ont le devoir d’être très instruit sur de multiples sujets très vaste pour continuer à faire prospérer leur Cité-Etat.

Il y a environ 12 000 habitants vivant dans cette cité-état, sans compter les personnes de passages tels que les commerçants ou les prestataires de Falaises.

Même si les habitants de Corail descendent de Falaises, ils n’ont pas les mêmes traits physiques que ces derniers. En effet, beaucoup de bâtards entre esclavagistes et esclaves ont pu être caché et ont survécu et avant la disparition totale des villages certains d’entre eux ont rejoint le peuple vivant sur la tortue, ce qui a créé une grande mixité dans cette population allant d’une blonde aux yeux bleux à une noire aux cheveux crépus.

A Corail, le fait d’avoir une longue et soyeuse chevelure (et une belle barbe pour les hommes) est un signe de bonne santé, de richesse et de beauté, car n’ayant pas le nécessaire à la fabrication de produits d’hygiènes, Corail est obligé d’acheter le nécessaire aux Cité-États. Les savons sont distribués mais les shampoings sont de mauvaise qualité, les habitants doivent donc payer eux-mêmes s’ils veulent de bons produits. Ainsi, beaucoup d'habitants ont les cheveux courts, des dreadlocks, attachent leurs cheveux ou portent des couvre-chefs pour ne pas montrer qu’ils sont en mauvais état.

Les habitants adorent la musique et la dansent, c’est une ville très peu silencieuse, même la nuit. La musique étant ancrée dans la culture, il est de coutume d’avoir des accessoires faisant du bruit sur soi tels que des clochettes à ses bracelets, des grelots à sa cheville, ext.

Les habitants ont des noms assez complexes, en effet, les habitants vouent un culte au ciel et ainsi leur nom d’appartenance (nom de “famille”) est basé sous les astres.
Leur identité se compose alors de : leur prénom offert par leurs parents, puis le prénom de la mère de l’enfant suivi du père et enfin du nom d’appartenance. Le nom des parents fait partie intégrante de l’identité de l’enfant car il désigne “Fille/fils de … et de …”
Cette identité fut adoptée lorsque les esclaves avaient réussi à fuir et avaient erré des années en mers. Ne se souvenant plus de leurs ancêtres, ils avaient besoin d’un renouveau en plus de cette nouvelle liberté.

Le prénom de la mère est toujours premier car c’est elle qui donne la vie à l’enfant. Bien que la ville ne soit pas matriarniale, la femme est très importante dans la société, sûrement grâce à sa cité jumelle dirigée par des femmes.

Par exemple, un enfant né en plein jour peut donner “Mariane, Fany, Lewis du Soleil”, Mariane étant le prénom offert par les parents, Fany le nom de la mère, Lewis le nom du père et Soleil car l’enfant est né en plein jour.
Si un enfant est né un jour de pluie cela peut donner “Mariane, Fany, Lewis de la Pluie”
Cela est ainsi pour l’aube, le crépuscule, un jour de tempête, orage, mais également la nuit où les variantes sont plus nombreuses car en plus de la lune et des étoiles, l’enfant peut recevoir le nom d’une constellation tel que “Mariane, Fany, Lewis du Capricorne”.

Le nom d’appartenance est proposé par les Meneurs et confirmé par les parents de l'enfant. Dès lors, le nourrisson est baptisé en le lavant entièrement dans l’eau de la mer pour l'accueillir au sein de la communauté.

Mais pour des raisons de simplicité, ils sont appelés seulement par leur 1er prénom et leur nom d'appartenance, ce qui donne "Marianne du Capricorne” et leurs noms complets est seulement indiqué sur leur registre de naissance. Ceci sert également d’archives généalogiques.

Avec les années, la Cité-Etat s’est vu offrir nombreux habitants et pour diversifier les noms de leur populations, la loi a accepté que les vents bénissent les nouveaux nés, car le vent aident leur cité-état à naviguer à travers le monde, des noms tel que blizzard, revolin, aquilon, hurricane, sirocco, etc.

Le registre des naissances permet de garder une trace de l’existence d’une personne, ses ancêtres et sa descendance. Elle est mise à jour à chaque naissance par les Meneurs et conservée dans les archives.

Il n'y a pas de code vestimentaire dans la cité mais cuir, corsets, dentelles, bottes et fioritures sont de mises (on est quand même dans un univers steampunk !). Cependant, les habitants sont assez reconnaissables par leurs tissus très colorés et leurs motifs très sophistiqués.
Tenue typique d’une femme : une chemise blanche sous un corset en cuir avec des jupons de multiple couleurs vifs, des botines en cuire. Les femmes portent souvent des bandanas et autres foulards sur la tête où sont accrochés des perles, coquillages ou petit grelos.
Tenue typique d’un homme : chemise blanche sous une veste colorée où dépasse une montre à gousset, des bottes en cuir et un pantalon sombre. Les hommes utilisent plus des foulards ornés de perles/coquillages/grelos que des ceintures pour serrer leur pantalon.
Les mariages : il est de coutume de s'habiller entièrement de couleur clair, souvent blanc ou bleu pâle pour rappeler la mer et la lune. Les mariés sont parés de multitudes de bijoux que ce soit sur leurs vêtements, leur corps ou leurs cheveux, tant et si bien qu’il faut parfois les aider à se déplacer tant leur parure en devient lourde.
Les funérailles : il est coutume de mettre des couleurs sombres pour la mort sans porter ni bijoux ni chaussures. On met un voile noir sur le visage des enfants pour qu’ils n’aient pas une contact visuel direct avec la Mort. Il faut être le plus silencieux possible, comme si le temps s’arrêtait pour honorer le défunt.
La fête du soleil : les habitants ont pour habitude de porter des tenues légères (car été), très très colorées (plus que d’habitude), les habitants parent leur cheveux de fleurs et de perles, peignent un soleil rouge ou jaune sur une partie visible de leur corps. Très souvent les femmes se maquillent avec des couleurs vives et paillettés. Beaucoup d'hommes se maquillent également la partie supérieure de leur visage.
Les enfants ont des grelots à leur cheville pour faire de la musique à chacun de leur pas.
La fête de la lune : les habitants revêtent leurs plus beaux vêtements et bijoux et portent un masque pour déambuler dans la rue. Traditionnellement, les enfants ne portent pas de masque mais déambulent avec une lanterne en papier représentant la lune ou les étoiles.

Les habitants se nourrissent principalement de poissons et des quelques oiseaux qui ont le malheur de croiser leur route. Mais ne pouvant pas se nourrir essentiellement de poissons, d’algues et de poulets, ils ont tenté d’aménager un petit lopin de terre afin de faire pousser quelques légumes, malheureusement la terre stagne et ne se nourrit pas convenablement alors les légumes ne réussissent jamais à pousser plus d’une saison. Abandonnant l'idée, l’île compte beaucoup sur le commerce avec les autres Cités-États pour compléter leur alimentation. Cependant, allant dans des eaux inexplorables pour les autres cités-états, Corail a une variété de poissons incommensurables dont certains sont pêchés spécialement pour les fêtes telle que les baleines, requins, raies, dorades royales, etc.

L’eau de mer est récupérée et recyclée afin d'obtenir de l’eau potable et courante partout dans la Cité-État grâce à un système de tuyauterie très bien élaboré construit par Falaise

A cause d’une inexistence totale de prairie, la Cité-Etat ne peut pas accueillir de chevaux en son sein, cependant ils ont des …. chameaux ! Eh oui, ces animaux peuvent stocker 11 à 12 kilos de graisses. Il est capable de métaboliser cette graisse pour produire de l'eau, de la nourriture et de l'énergie. Il peut survivre à des températures extrêmes et jusqu'à 50 jours sans boire en hiver et entre 5 et 10 jours en été. L'inconvénient de ces bêtes est leur vitesse, en effet, la vitesse moyenne d’un chameau est de 15 km/h, 25 km/h maximum, ce qui est à peine le double d’un être humain.
Lorsque la Cité-État est proche d’un îlot ou la partie Sud du continent, elle n'hésite pas à faucher quelques hautes herbes pour nourrir leur monture et leur système de tuyauteries transformant l’eau de la mer en eau potable est parfaite pour leur animaux.
Le fumier du chameau est utilisé comme combustible. Les excréments frais du chameau sont déjà très secs, il faut seulement les laisser sécher un peu de temps avant utilisation. Ils produisent une petite flamme homogène, très chaude et presque sans fumée. Un chameau produit jusqu'à 950 kg de fumier par an ce qui est une grande ressource pour l’hiver dans Corail.
Une chamelle produit en moyenne 5 à 20 litres maximum par jour, on considère que le lait de chamelle a des propriétés utiles et même curatives en raison de sa haute teneur en protéines, lipides, phosphore, calcium, et vitamines C. Ce lait est donc la principale, mais n’ayant pas assez de lait par jour, les habitants de la Cité Corail exportent tout de même cette denrée.
Seules les familles des Meneurs possèdent leurs propres chameaux, et quelques rares bourgeois qui payent une fortune pour leur entretien, autrement les chameaux ne sont utilisés que pour les calèches publiques, leur lait et les festivités.
Ainsi, les habitants se déplacent principalement en grand-bi et vélocipède... ou à pied.