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"Rester, c’est exister. Voyager, c’est vivre" - Kiuxi SUILE (100%)

Kiuxi Suile
"Rester, c’est exister. Voyager, c’est vivre" - Kiuxi SUILE (100%) Jeu 12 Mai - 13:11

Kiuxi SUILE

MENTAL
Mon séjour dans le trou de la torture m’a bien changé. Mais certains petits caractères de mon enfance et adolescence sont restés indéniablement collés à moi, comme des tâches récalcitrantes qu’on peine à retirer.

La curiosité, même si elle m’a presque coûté la vie lorsque j’étais enfant, me pousse aujourd’hui à aller découvrir les autres cités-états. Il y a toujours des choses à apprendre. J’aime apprendre un nouveau métier. J’apprécie découvrir et reproduire des plats locaux. Des petits plaisirs qui m’enrichissent d’années en années. J’ai beaucoup de mal à rester sans activité. J’ai sans cesse besoin de faire quelque chose, d’écouter, de voir. Je ne sais pas rester assis à rien faire. Je cherche toujours à être occupé.

Les gens ne me connaissent pas beaucoup… Je parle le moins possible, me concernant, concernant ma famille. Le seul morceau que je partage est celui de ma jambe. Que les gens passent le message, que les autres comprennent qu’il ne faut pas refaire mon geste inconscient, par curiosité ou pas. Je préfère travailler dans mon coin. Je préfère voyager seul, avec Yubok. Je demande spécifiquement des tâches où je n’aurais pas forcément besoin de travailler en équipe avec plusieurs autres employés. Possiblement pour éviter de parler de moi. C'est peut-être la recherche de la solitude qui a façonné mon visage qui semble vide. Je n'exprime pas mes émotions à travers mon visage. Mais plutôt à travers les mots. Je m'exprime de manière direct. Et opportuniste. Je n'irai là où je veux si j'ai quelque chose à apprendre. Autrement, je vais chercher ailleurs.

Je tente de faire en sorte qu’il n’y ait pas de place pour les conflits, les situations dangereuses. J’ai tendance à les fuir. Je me retiens de donner des coups. Même si je suis devenu adulte, même si j’ai passé mon adolescence au Centre de redressement de Wuijan, mon caractère violent est toujours présent.

Lorsque je commence une activité, j’ai besoin de le terminer. Après le traitement reçu à Wuijan, j’ai appris à faire les choses correctement, jusqu’à la fin dans la mesure du possible. L’organisation est très importante également. Je semble visiter les lieux à l’improviste, alors que j’organise au mieux mes voyages pour ne pas rencontrer de problèmes sur le chemin. Je tente également d’avoir des plans de secours si un imprévu s’invite dans mes projets.

Les chasses m’ont appris la patience. Il peut m’arriver d’attendre une bonne heure avant d’apercevoir un gibier rentable. Et pour attraper un bon gibier rapide, il faut courir. Longtemps. Il faut de l’endurance. De même pour marcher longtemps à travers le désert et atteindre différentes Cité-état d’Alqara.

Certains diront que je suis inhumain, une coquille vide. Certes, est-ce possiblement la vérité. Je tiens à préciser que j'ai une conscience et des principes. Si je vois un individu en danger, j'irai le sauver. (Si c'est un Telmar... Il y a des chances que je le laisse un peu se faire déchiqueter avant d'intervenir...).
J'ai largement une préférence pour la compagnie des animaux. Je sais qu'ils sont sincères. Les animaux ne sont pas corrompus, hypocrites. Ils ne feront du mal que par nécessité, et non par pur plaisir de faire mal à l'autre.

Yubok :
Son nom de naissance est Beik, signifiant quelqu'un de solide. Je l'ai renommé Yubok, un ancien terme désignant un voyageur embrassant la liberté.

C'est un bœuf des sables comme les autres, lent et calme. On peut voir dans ses yeux qu'il apprécie le paysage. Il meugle rarement, il ne le fait qu'en cas de nécessité. Il exprime sa joie en secouant doucement la tête comme les chiens qui s'ébouriffent.

Il n'est pas compliqué à comprendre.
Si vous le caressez et qu'il reste en place, il vous supporte.
S'il baisse la tête et renifle le haut de votre tête, alors il vous aime bien.
S'il vous souffle dessus par ses narines, expulsant ses secrétions nasales sur vous, il ne vous apprécie pas.
S'il tente de frapper votre crâne avec la sienne, il ne vous aime vraiment pas. Très simplement, restez loin de lui si vous ne voulez pas perdre connaissance.

Il préfère largement les enfants aux adultes. À force d'en rencontrer, il sait qu'ils sont curieux, et la majorité ne lui veut pas gratuitement du mal. Il peut lui arriver d'être joueur : il aime entendre les rires des enfants. Et il sait chatouiller les flancs des petits pour avoir cette réaction. Il peut prendre des petits sur le dos, mais un court instant seulement.
Mais il a une très grande méfiance envers les adolescents. C'est un animal, certes, mais Yubok comprend très bien ce que vous dîtes. Il a développé une méfiance à cause des idiots qui lui jetaient des pierres. Il ne bougera pas si un individu ressemble à un ado. Mais s'il s'approche de trop, Yubok peut devenir menaçant, faisant des mouvements de tête, prêt à frapper.
D'ailleurs, il a le flair d'une antilope laineuse : il sait quelle personne est mauvaise, quelle personne ne l'est pas.

On est devenu proche avec le temps. Je n'ai pas besoin de lui dire ce que je pense. Yubok sait ce qu'il se passe dans ma tête. Pour me sortir de mes sombres pensées, il donne un léger coup de patte dans ma prothèse pour me déséquilibrer, quand je suis debout. Il est heureusement là pour ma rattraper. Mais j'ai souvent l'impression que ça l'amuse beaucoup de me voir à deux doigts de manger le sol...
ETAT CIVIL
Nom : SUILE
Prénom : Kiuxi
Surnoms : Kiki, Petit Soleil, Kiuxiel
ge : 30 ans
Date de naissance : 05 Yuliu 1604
Lieu de naissance : Mashuui, Wuijan
Nationalité : Wuijanni
Métier : Actuellement voyageur
Orientation sexuelle/romantique : "demiromantique"

Animal : Bœuf des sables
Prénom : Yubok (Beik)
Surnoms : Yu', Yubok-iel
Âge : 8 ans
Date de naissance : 23.05.1627
Lieu de naissance : Wuijan
Nationalité : Wuijanni
Métier : actuellement voyageur


PHYSIQUE
Taille : 1m88
Poids : 73 kg
Signes distinctifs : Jambe prothétique gauche, petites oreilles

J’attache toujours mes cheveux mi-long châtain foncé. Il n’est pas pratique d’avoir des obstacles devant mes yeux, vert olive très foncé, quand on doit pourchasser une proie ou se battre avec un ennemi. Je n’ai heureusement pas de problèmes de vision. J’ai tout de même demandé des lunettes de protection pour protéger mes yeux lors des journées très ensoleillées dans le désert. Ma peau halée me protège aussi des coups de soleil ardents du désert. D’ailleurs pour se battre, il faut des muscles. Et, sans vouloir me vanter, j’ai suffisamment de muscles, des grandes mains pour immobiliser et porter une antilope laineuse. Même si je ne ressens jamais la fatigue à la jambe gauche, grâce à la prothèse, j’ai assez de musculature à la jambe droite pour ne pas sentir les grandes courbatures.
Quelques cicatrices décorent désagréablement ma peau, preuve de mes nombreuses chasses lors de mon adolescence et des affrontements lors de l’accompagnement des convois. Je n’ai pas d’œil blessé ou une main en moins, bien heureusement. C’est plutôt les rides d’expériences qui se dessinent sous mes yeux. D’ailleurs, je ne sais plus à quoi je ressemblais lors de ma petite enfance, mais j’ai toujours le souvenir d’avoir des sourcils très courts, comme ma mère.

J’ai pris l’habitude de porter des vêtements larges, plus facile pour mouvoir. Je n’ai plus que des pantalons foncés dans ma pauvre garde-robe, d’ailleurs. Je ne porte plus de chaussures ouvertes non plus, toujours par l’habitude après être devenu chasseur. Je peux néanmoins juste porter un haut sans manche pour prendre une pause, ou la nuit pour dormir. J’ai déjà vu d'autres personnes porter des bagues, des bracelets. Mais je préfère rester sur la simplicité. J’ai juste une petite citrine en forme de dents de tigres dans la poche, offerte par ma mère.
J’ai toujours une dague attachée à ma ceinture. Je suis gaucher, mais j’ai appris à utiliser les armes avec mes deux mains.

Yubok :

Taille (au garrot) : 1m73
Poids : 369 kg

Noir et grand, il peut ressembler à n'importe quel autre de ses congénères. Avec le temps, vous remarquerez qu'il a une cicatrice au niveau de la narine gauche, un petit bout manquant sur son oreille droite, et une étrange et discrète protubérance au-dessus de son œil droit. Puisqu'il m'accompagne, il porte toujours deux sacoches de selles sur le dos, contenant mes effets personnels, et nos repas.

HISTOIRE
​"Rester, c’est exister. Voyager, c’est vivre" - Citation de Gustave Nadaud, poète et chansonnier français.

Enfance
« Kiuxi !! Mais arrête de bouger partout ! Tu vas casser quelque chose ! », s’exclame ma mère, fatiguée.
« Ho… Quel enfant mal élevé… Il ne sait pas rester tranquille… », marmonne un enseignant à son collègue, irrité.
« Pauvre mère… Elle doit gérer ses trois enfants toute seule… », soupire un vieil homme à sa fille, chagriné.
« Quelle inconscience ! Non mais regardez votre état !! Si vous avez été plus prudent, ça ne serait jamais arrivé !! », me hurle un médecin, courroucé…

Inutile de vous donner plus de détails. Vous comprenez vite que j’étais un enfant très turbulent qui ne savait pas rester tranquille. Le seul moment de répit pour tous était lorsque je dormais, ou lorsque mon géniteur me regardait avec son air hautain et froid. Dès le réveil, j’étais un être qui semblait puiser toute l’énergie de la cage de Falaise. Et c’est ce trop-plein d’énergie qui va me coûter une jambe…

L’alerte avait pourtant été donnée : Tous les habitants de Wuijan étaient priés de se calfeutrer chez eux le temps que l’inondation se calme. Mais un enfant n’avait écouté ni sa mère, ni les autorités, il n’en faisait qu’à sa tête. Vous avez bien deviné : l’enfant en question n’était personne d’autre que moi. La curiosité était un énorme défaut chez moi. Je voulais voir la vitesse de l’eau. Mais je m’étais aventuré trop près. Et le courant m’avait emporté. Même si les habitants tentent de ne rien laisser dans les allées, il peut arriver de voir des objets qui se font emporter par le courant puissant de l’eau. J’étais persuadé que je savais nager. J’étais convaincu que je pouvais rester longtemps en apnée sous l’eau, le temps que je trouve une solution pour débloquer ma jambe. Mais non. La panique me gagnait, je manquais de mourir, noyé. C’était un voisin, qui m’avait vu dans l’eau, qui plongea pour m’extirper de l’eau. Je suis ressorti heureusement vivant, avec une méchante blessure à la jambe gauche. Ma mère et le voisin étaient sûrs que ça pouvait simplement se guérir avec un désinfectant et du repos.
Les jours passaient, je sentais de moins en moins ma jambe, et je la voyais changer de couleur. Ma mère, inquiète, m’emmena chez le médecin. Qui me passa un sale savon. On apprend à l’école qu’il ne faut pas s’amuser à passer à côté de l’eau pendant les inondations. Car de nombreuses personnes perdent la vie. Je ne pouvais pas dire que j’étais un miraculé. Le médecin m’insulta juste de sale gosse inconscient sans intelligence. Ma jambe gauche était morte. Il fallait me la retirer au plus vite avant que l’infection ne se propage dans le reste de mon corps. Je me suis réveillé avec la moitié de ma cuisse gauche. Avec les moyens qu’on avait, ma mère m’a acheté une prothèse en bois. C’était juste une emboîture en bois rembourré pour accueillir ma cuisse. Un bâton épais en métal remplaçait le bout manquant, l’embout en caoutchouc à l’extrémité m’aidait à ne pas glisser.
9 ans, et déjà une jambe gauche en moins. A cause d’une bêtise évidemment évitable. 9 ans, et j’étais devenu l’exemple parfait à ne pas suivre. Je suis passé d’enfant turbulent à enfant mort-vivant. Je faisais ce qu’on me demandait sans broncher. Je ne me regardais plus dans le miroir. Je me trouvais déformé. Je ne souriais plus. Je n’avais plus envie.

Aujourd’hui, quand je repense à mon enfance, je suis étonné que ma mère ou les voisins ne m'aient pas jeté à Welfeit pour m’apprendre à me tenir tranquille… De toute manière, si ce n’est pas ce centre, ce serait l’autre centre infernal qui me ramasserait pour m’éduquer.

Début de l’Adolescence
« T’es maigre, il faut que tu manges un peu plus quand même, non ? », s’inquiète une voisine.
« Demande-moi ce que tu veux, mon petit soleil, je fais tout pour que tu puisses bien grandir, hm ? », me parle ma grand-mère, avec beaucoup d’amour.
« Oooh Kiuxiii ! Que c’est meugnon ! C’est qui qui t’a mis ce prénom ? Parce que c’est vrai que tu ressembles à une fillette !! » raille les camarades de classe, méprisant.
« Hahaha !! Eh regardez ! J’ai un jambe-épée ! A l’attaque ! », joue un garçon de la cité avec ma jambe dans ses mains...

Mon adolescence a été la période la plus difficile jusqu'à maintenant. J’ai détesté tellement de choses. Ça m’avait pourri une bonne partie de ma vie.

J’ai détesté mon prénom… Kiuxi signifierait Petit Soleil dans l’ancien langage. Et c’est un prénom mixte. J’étais bien maigre, corpulence parfaite pour être la cible de tous les idiots. Prenant ma jambe pour en faire n’importe quoi.

J’ai détesté ma mère pour m’avoir donné ce prénom. Il existe bien d’autres prénoms, dont la signification est plus forte, virile, surtout pour un homme. Et Non, ma mère avait préféré un prénom mixte pour son aîné, pratique pour les nombreuses railleries…

J’ai détesté les médecins qui n’avaient pas réussi à sauver ma jambe. La médecine avait suffisamment avancé pour pouvoir soigner les blessures, j’en était persuadé. Ils pouvaient bien m’envoyer dans une autre cité-état pour me soigner. Mais au lieu de ça, sans doute par fierté, ils avaient préféré le chemin de la facilité : retirer la jambe, pour me donner une punition définitive pour ma vie entière.

J’ai détesté tous ces idiots à l’école qui se moquaient de moi, à cause de mon prénom, à cause de ma jambe en bois. Ces imbéciles qui ne semblaient pas savoir ce que c’est d’aider les autres, s’amuser sans insulter. Je ne pensais pas que cette punition s’étendait aussi loin.

J’ai haï mon géniteur, ce lâche, qui n’était plus là pour me soutenir et me protéger. Je l’ai vu partir, je n’avais que 5 ans. Il arrivait à me calmer simplement avec son regard noir, méprisant. Il me faisait peur. Et ce lâche est parti quand ma dernière petite sœur venait de naître. Ma mère était effondrée. J’apprends en même temps qu’elle… que mon père est un natif de Tel Makhtesh. Il a changé d’identité, utilisé ma mère, avant de trouver une autre femme dans son pays natal. A cause de cet événement, j’ai haï tous les pères. Ils étaient faux, ils étaient mauvais. Ils cachaient tous leur réelle nature au public, et s’en vont lorsqu’ils trouvent des choses plus intéressantes ailleurs, en emportant tout l’argent, laissant sa femme et ses enfants pour morts. Durant toute mon adolescence, je ruminais : mon géniteur est une pourriture.

Je me suis détesté, faible qui ne savait pas se défendre. Si je n’avais pas perdu ma jambe, j’aurais certainement été plus fort. J’aurais pu courir plus facilement. J’aurais eu plus de forces. Je n’aurais pas été aussi faible. Je voulais retourner dans le passé, m’empêcher de tomber dans l’eau, pour changer mon avenir. Mais revenir dans le passé est impossible. (Du moins, je n’avais pas l’artéfact nécessaire pour revenir en arrière). Le remords, la déprime avaient été le moteur de mon anorexie.

J’étais certes faible, mais je reste comme les autres. Je n’échappe pas à la règle de la goutte d’eau qui fait déborder le vase…
Après avoir manqué de tuer l’un de mes camarades harceleurs avec ma jambe en bois, j’ai été envoyé au Centre de Redressement de Wuijan, après un procès très rapide. Je me savais coupable, même si ce n’était qu’une forme de légitime défense.

Au centre, un doigt, un œil, ou une jambe en moins ne changeait rien à la manière dont on était traité. On était tous des punis qui avaient exactement les mêmes châtiments que les autres pensionnaires en bonne santé. C’est tout. Tu n’as pas réussi à faire le tour de terrains avec poids sur le dos avant le temps imparti ? Ce n’est pas grave. Ta punition est renforcée le lendemain, tu la fermes et tu termines ta punition à temps. La disparition de ma première petite sœur va me rendre plus strict envers moi-même, plus froid. Elle n’avait que 13 ans, certains l’avaient vu sur le chemin du retour à la maison après l’école. Mais elle n’est jamais rentrée à la maison… On ne sait pas ce qui lui est arrivé. Si j’avais été là… Si j’avais été plus fort… Ça ne serait jamais arrivé. Ma famille avait perdu Mujueli, alors qu’elle avait toute sa vie devant elle. Même si je n’ai pas pu la protéger, j’avais un but : je dois ressortir plus fort pour protéger Teveni, la petite dernière de 10 ans… Le deuil m’habite encore, n’ayant pas été présent avec ma mère pour faire le deuil.

Au Centre, j’avais réussi à prouver que je pouvais être fort, malgré une jambe en moins. J’avais montré que je pouvais être un bon chasseur bienveillant. Je suis ressorti du Centre de Redressement de Wuijan plus fort. Physiquement, j’ai acquis une carrure plus forte et plus imposante. Mentalement, je suis devenu froid, j’arrive à prendre de la distance. Mais ce n’est pas parce que je suis silencieux qu’il faut me provoquer. Je suis bien calme, mais s’il faut te balancer à l’eau pour te tempérer, je le ferai sans grande difficulté. C’est cette transformation qui va désarmer les harceleurs qui m’avaient traumatisé au début de mon adolescence. Certains deviendront des jaloux effacés, voyant que j’avais des postes qui me permettaient de gagner bien mieux ma vie qu’eux.

Adulte
« Tu vas me manquer, mon petit soleil… », salue ma mère, émue.
« Fait gaffe à ne pas te faire bouffer par un cactus fantôme pendant ton voyage. », se moque gentiment ma sœur Teveni, cachant tant bien que mal son chagrin.
« Bon voyage, Kiuxi Suile. Que la protection de Prayj Claria soit avec vous. », m’encourage l’Aînée, fière.

J’ai été au jour de Weixulian pour fêter ma majorité avec tous les autres nouveaux adultes de Wuijan. J’ai bu, jusqu’à sentir que je ne marchais plus très droit. Les personnes ne me reconnaissaient plus. Après avoir compris que je sortais du centre de l’enfer parmi d’autres pensionnaires, la majorité des jeunes s’est tenue à l’écart de nous. Ce n’était pas plus mal, je ne voulais pas de leur compassion ou leur admiration, alors qu’aucune famille ici présente n’avait aidé la mienne.

J’ai enchaîné les boulots dès que j’ai pu. J’ai été pris rapidement comme berger. J'ai ensuite été chasseur, alternant la surveillance dans les zones et la chasse du gibier. Cela avait bien des avantages, je gagnais bien mieux ma vie.
Il arrivait à mon équipe de passer une nuit dehors avant de commencer le lendemain de chasse. On allait au-delà des champs de cactus, des éleveurs de bœufs des sables. Mais ce n’était pas assez pour moi. Je voulais voir plus de choses. Je voulais découvrir. Pas seulement à travers les feuilles qu’on voyait à l’école. Je voulais voir la mer, les montagnes, les forêts, les autres habitants… Je décide alors de protéger les convois des brigands. Ces attaques me laissaient des cicatrices sur le corps, et le dégoût envers les Tel Makhtesh ne faisait que croître.
Arrivé à destination, on ne restait qu’une nuit. Les séjours étaient bien trop courts pour moi. Je voulais rester deux à trois semaines, le temps de bien voir les paysages, de voir les habitants et leurs coutumes.
Ma première destination était Falaise. Je savais qu’il y avait des médecins. Et un génie m’avait créé une jambe prothétique. J’avais mis du temps à m’habituer. Mais marcher à nouveau sur deux jambes était maintenant un bonheur.

C’est au bout de 6 ans de travail à Wuijan que je prends le choix de déposer une demande de statut de Voyageur. J’ai été bien reçu au Haut Pavillon. Après une longue présentation pour soutenir mon projet devant un jury, j’ai eu la bénédiction de ma petite famille, de l’Aînée Dame Xekuy ainsi que celle de Praiy Claria.

Je voyage à travers Alqara depuis maintenant quatre années. Avec l’argent économisé et l’argent offert par l’Aînée, j’ai acheté une monture. Un beau bœuf des sables que je renomme Yubok, et il m’accompagne partout, appréciant les différents paysages défiler tout autant que moi. J’ai eu du mal à l’apprivoiser, attaché à son ancienne éleveuse. Mais il sait qu’on rentre régulièrement chez lui, alors il me supporte.
Pour survivre, je vais de commerces en commerces, demander s’ils recrutent un court moment, et travailler. Cela me permet de nous nourrir, et dormir sous un toit lors des saisons froides. Vendeur, gestionnaire des rayons, plongeur, cuisinier, manutentionnaire, préparateur de métaux, berger… Multiples petits boulots dont la majorité nécessite de l’endurance, ou de la force physique.

Yubok porte sur son dos deux sacoches, avec mes effets personnels, le nécessaire pour vivre à l'extérieur, des souvenirs intéressants à ramener à ma famille. Dans une petite poche, j'y glisse un carnet où je note les adresses de tous les commerçants où j'ai déjà travaillé, et les compétences acquises là-bas. Pour ne surtout pas y retourner. Je ne vois pas l'intérêt d'y retourner si c'est pour faire la même chose (sauf si je n'ai vraiment pas trouvé d'autre solutions).

« Mère, Teveni, je reviendrai. Ne vous inquiétez pas pour moi. Je reviendrai régulièrement. »




IRL

Pseudo : Ruh’, Ruru, RoBy
Âge : Adulte d’après la loi

Comment nous as-tu connu ? Ah euh eh bien… Je suis le sous-quart-dieu d’Alqara ?..
Commentaires : Que la lumière qui vous a conduit à Alqara continue de briller sur vous <3




Dernière édition par Kiuxi Suile le Mer 28 Sep - 20:21, édité 1 fois
Kiuxi Suile
Localisation : Wuijan (Mashuui)
Messages : 8
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Re: "Rester, c’est exister. Voyager, c’est vivre" - Kiuxi SUILE (100%) Mer 25 Mai - 11:05




Nous te souhaitons à nouveau la bienvenue sur

Alqara




Félicitations Kiuxi Suile, tu es admis à déambuler sur ces terres mystérieuses, en tant qu’habitant de Wuijan. Une merveilleuse Cité, non ?

Afin de compléter ta validation, nous t’invitons à te rendre dans les listings. Maintenant, le monde s’ouvre à toi ! Tu peux :
-demander un rp ici
-créer ton espace personnel ici, considère-le comme ton carnet de bord
-poster ta fiche de futures relations ici
-si le coeur t’en dit, tu peux créer un prédéfini ou un PNJ ici
-et bien, évidemment, RP dans la zone dédiée





Que ton aventure à Alqara te soit favorable,
Bisous du staff


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