Neidrag est un bourg à l’écart. Situé au Sud d'où s’élevait l’ancienne cité. Enfouies à l'abri de la forêt, les maisons se sont faites au gré du temps en suivant des sentiers formés par les passages répétés des locaux. Au centre de la forêt, l'on peut découvrir la source autour de laquelle gravite la vie de Neidrag. Cette source abrite l’artefact sacré de la cité et est considérée comme le cœur du territoire. Le dispensaire est le bâtiment le plus proche de l’artefact. Les maisons étant plutôt modestes, le dispensaire bien que d’une taille raisonnable à la base semble bien plus imposant. Il s’agit d’une des rares constructions datant d’avant l’émergence de la maladie. La fondation en pierre

Le bâtiment est composé d'un rez-de-chaussée et de deux étages, desservis par un escalier intérieur. Jadis il servait de maison de vacances pour les membres du conseil. Suite à l'épidémie, il est recyclé en dispensaire. La hauteur sous plafond ainsi que les murs lisses et propres témoignent de la qualité de l’entretien du lieu. Au rez-de-chaussé l’on retrouve une grande aire ouverte où s'aligne une dizaine de lits réservés aux malades. Cette pièce est contingente à la salle de garde ou réside l’habitant en charge des patients. Pour ceux nécessitant des soins longues durées plusieurs chambres sont aménagées à l’étage. La cuisine est toujours rutilante.  En annexe fut bâtie une salle réservée à la maturation et la concoction de remède on y trouve un escalier escarpé qui descend vers une porte fermée en tout temps. L’ancien sellier dans les soubassements est aujourd’hui une salle sombre où l'on conserve les herbes les plus fragiles. On y accède par l’escalier de l’annexe. Le troisième étage est réservé à la recherche et au habitations de certains habitants.

Pour les maisons communes on ne retrouve pas de style défini, certaines se rapprochent des maisonnettes alors que d’autres sont situées en hauteur dans les arbres.

Un long chemin traverse la forêt en partant de la source en direction du Nord. Les maisons se font plus rares à mesure que l’on progresse. L’activité y est presque éteinte, seuls ceux qui recherchent certaines herbes et ceux qui viennent rendre hommage s’y aventurent. En effet, une multitude de petits autels ponctuent la route du nord. Symbole de ceux morts lors de la migration. Des rubans et des petits carillons ornent les branches. Les moins superstitieux s’y baladent le soir pour raviver les rares  lanternes.

Artefact
Politique
Police et juridiction
Origines / Histoire
Culture
Commerce
Education
Habitants
Alimentation
Moyens de transports

Ceux qui ont grandi sous la nouvelle source sont plus petits. Leur visages vieillissant moins rapidement, leur âges peut être difficile à deviner.

Des pèlerins en quête de guérisons viennent s’installer sous la faveur de l’artefact espérant que la maladie ralentit  sa progression.

Comme tout est plus lent, la récupération d’une blessure physique est bien plus lente. Souvent les blessés s’exilent pour récupérer d’une façon plus naturelle.

Ceux qui depuis toujours sont en contact avec le pouvoir de l’artefact se sont adaptés à ses effets et s’éloigner ne leur permet pas de diminuer efficacement les effets secondaires du ralentissement.

Boire l’eau et se baigner à même la source augmente les effets sur l’organisme, il est déconseillé aux femmes enceintes de le faire.

Les plantes éphémères médicinales sont maintenant plus facile à utiliser cela permet à la cité de créer des remèdes particulièrement efficaces.

Les décisions sont réfléchies par un conseil restreint, mais en accord avec les traditions, le patriarche a droit de veto sur tout ce qui concerne la cité. Les décisions sont toujours axées sur la survie des habitants.

La justice passe par le conseil, bien que rare sont les crimes majeurs.

Neidrag ne favorise pas les prisons qui sont souvent foyer pour des infections, si une personne devrait être emprisonné il est le plus souvent banni hors de la cité. Revenir sans permission et sans raison expose le contrevenant à un malheureux empoisonnement. Les anciens ont rarement dû pousser la justice a cet extrémité.

Si la cité de la source était autrefois prospère, elle a vu sa grandeur et son pouvoir chuter drastiquement lors de la grande peste. Une épidémie d’une violence inouïe qui a frappé en plein cœur essors de cette cité autrefois luxuriante. Son économie et savoir basée sur la récolte de fibres textile n’a pas su endiguer  la vague de peste qui rongeait les habitants un après l’autre. Certains diront que l’on aurait pas pu l’éviter, ce qui grandis dois toujours retomber un jour. Mais les anciens plus avertis y virent simplement la conséquence de l’utilisation de leur artefact sacré. Un œuf immense semblable à la pierre de lune qui mis en contact avec l’eau de la baie salée accélérait la croissance des choses. Cet artefact qui avait fait la richesse de la cité en lui offrant une myriade de récoltes et une importante hausse démographique  causait aujourd’hui sa perte. La maladie bénéficiait elle aussi d’une vitesse de développement spectaculaire.
Le temps de comprendre ce qui arrivait, une partie importante de la population avait déjà été contaminée. La contamination menant presque toujours à la tombe. Le conseil responsable de la cité et de la protection de l’artefact ne trouvait aucun terrain d’entente. L’un voyait l’as peste comme un paiement dû à l’artefact pour ses bienfaits, un autre souhaitait sa désactivation complète et irrémédiable, mais à quoi cela aurait-il servi maintenant que tous se mouraient ? Ces derniers s'échinent à trouver une solution différente. Qui permettrait à ce qui restait de population de survivre sans perdre à jamais son plus grand trésor.

Les débats concernant l’avenir de la population ne prirent fin qu’à la mort des deux premiers conseillers. L’unanimité ne relevant plus que d’une voix, il est décidé de déplacer l’artefact. La cité telle qu’on l’a connaissait était destinée à mourir.

La cérémonie pour déplacer l’artefact se fit une nuit sans lune. Le patriarche comptait sur la nuit pour protéger ceux qui s'attellent à cette dangereuse entreprise. Les effets de l’artefact étant décuplés par l’effet de l’astre solaire. Il est transporté jusqu’à un lieu reculé, une source d’eau douce. Ancien village lié à la cité. Ceux qui furent assez bien pour voyager quittèrent les quartiers rongés par la maladie pour se réfugier en ce lieu.

L’artefact maintenant en contact avec l’eau douce s'inverse et se met à ralentir la croissance de toutes choses.

Les habitations délaissées par la population furent brûlées. Cette année-là il n’y eut aucun rythme pour pleurer les morts. Certains refusèrent de quitter la terre de leur naissance et restent à attendre la mort en paix avec leur décision.

Plusieurs autels furent dressés sur le chemin reliant l’ancienne cité et la nouvelle, un pour chaque âme n’ayant pas réussi à finir le voyage.

Ceux qui s’installèrent finalement près de la source étaient pour la majorité dans l’a fleurs de l’âge. Ils étaient moins touchés par la maladie que les aînées et les plus jeunes. Aucun bébé n'arrive à destination. Et un seul vieillard, le patriarche qui avait pris en main l’avenir des habitants, survécut.

Le peu d’enfants restant furent baignés à même la source de l’artefact. Ils étaient marqués sévèrement de plaque noire par la maladie, mais ils survécurent. Ses petits furent surnommés les enfants de la peste.

La maladie finit par être annihilée, le bilan est douloureux, la vie ne sera plus jamais la même. La roue avait tourné et une économie qui avait fait sa richesse par sa merveilleuse croissance disparu. Elle se reposerait à l’avenir sur la lenteur, la stabilité, le temps. Car c’était de temps que les défunts avaient manqué.

Ils sont particulièrement doués pour les sciences médicales. Par contre, ils ne sont pas doués pour les compétences jugées peu utiles à la survie, ainsi on n’y trouve point de joaillier, de musicien ou autre individu de ce genre. Ils ont affinés la science de l’agriculture dans le seul but d’améliorer leur santé et leur bien-être

Pour éviter tous les risques, les morts sont systématiquement brûlés. Une lanterne, un autel ou un carillon est élevé en son hommage. Le rite se déroule de nuit, si la mort est naturelle la famille s’occupe généralement de préparer la cérémonie, ils peuvent avoir recours à l’aide des autres villageois ou même du croque-mort.
Les étrangers mourant en terre Neidrag sont aussi brûlés, la seule exception serait qu’ils soient transportés dans les 24 heures suivant sa mort par ses compagnons, en aucun cas un cadavre ne reste plus de 24 heures dans le village.
Un ruban portant le nom de l’étranger défunt est ajouté aux autres autels, la famille du défunt peut venir le réclamer s’il le souhaite.

Le Soleil souvent associé à la bonne croissance, les habitants se sont tournés vers la lune pour leur survie. Plus stable, plus douce. Chaque pleine lune, le patriarche organise une cérémonie de purification de la source. Les nuits sans lune rappellent la nuit du voyage où l’artefact fut déplacé. L’anniversaire de ce jour célèbre le courage de ceux ayant procédé à la cérémonie du changement. Et des lanternes sont relâchées en mémoire de ceux qui n’ont jamais atteint leur destination.

Quelques habitants s’aventurent dans les charniers et décombres de l’ancienne cité. Mais Par prudence ou superstition ceux ayant survécue à la peste et retournant sur les lieux porte le symbole de la source et un ruban noir pour honorer les morts.

Par les effets de l’artéfact, les anniversaire ou l'âge n’est pas comptabilisé comme ailleurs dans le monde.

La peste à eu lieu il y a environ plus ou moins 70 ans...

Maintenant ralentit par le pouvoir de l’artefact la croissance des plantes environnantes fut changée. Des plantes rares et pratiquement inutilisables par sa rapidité à mourir purent être récoltées et transformées. Autrefois spécialisés en fabrication de textile de haute qualité, ils se sont maintenant perfectionnés dans la confection de divers remèdes.

La croissance ralentit et les habitants doivent s’éloigner considérablement s’ils souhaitent récolter de façon efficace les plants communs et la nourriture. Plus ardu, cette méthode n’est pas priorisée. La vente de leurs productions médicinales leur permet de ramener la majorité des ressources nécessaires à leur vie.

Les enfants rejoignent une classe obligatoire pour les apprentissages indispensables. Une fois les bases de la connaissance régionale acquises, les habitants peuvent rejoindre un mentor pour se spécialiser dans un domaine.

A l’extérieur de leur cité, les habitants se montrent rarement à visage complètement découvert. Une habitude persistante de se protéger les pousse à se couvrir souvent d’un bandeau ou d’une écharpe, certains continuent à porter les masques de la peste. À l’intérieur le style est plus relâché, certaines étoffes colorées par les teintes qu'offrent les plantes. Peu de richesse ostentatoire, la richesse attisant la convoitise et donc le conflit, les habitants de Neidrag ne la recherchent pas.

Appellation de ceux ayant survécu à la maladie étant enfant. Ils sont pour la majorité très marqués par la peste et on survécu grâce à l'artefact. La majorité a été baignée longtemps a même la source, ils se sont plus adaptés à ses pouvoirs et ils ne voient pas les effets se dissiper lorsqu’il s’éloigne de la source. Ou du moins aucun ne s’est éloigné suffisamment longtemps pour y voir une différence.

La majorité sont affectés à la gestion des malades ou aux contacts extérieurs. Leur survie à la maladie a développé en eux de fortes protections contre les menaces infectieuses.

Comme ils ont été gravement touchés au cœur de leur développement, ils sont souvent plus faibles physiquement que les autres. (Résiste bien à la contamination, mais forme physique souvent mauvaise, peu de force et d’aptitudes du genre.)

Ils sont responsables des ventes et des échanges avec les étrangers. Des habitants plus robustes les accompagnent pour le transport et la sécurité du convois de vente, mais ces derniers évitent de se mélanger avec les étrangers. La peur d’une contamination étrangère est importante lorsqu'ils sont loin de leur cité.

Ils portent souvent le symbole alchimique de l’eau sur un brassard et sur leurs effets, les habitants dans les besoins peuvent ainsi se référer plus facilement s’ils ont besoin de soins.

Prérogative à la création:

Pour conserver une bonne santé, les habitants de Neidrag tendent à équilibrer leur alimentation. Ils produisent en périphérie de la cité la ou il ne seront pas ralentis par l’artefact, diverses cultures jugées saines pour le développement. Passant des amandes, aux légumes en passant par certains fruits et quelques grains, Neidrag ne cherche pas à faire fortune, sa seule préoccupation restant toujours la santé. Les surplus sont offerts pour le troc à l’extérieur de la cité.

Ils utilisent certains animaux de traits pour se déplacer entre les cités. Ses animaux sont exclusivement réservés aux transports entre les cités ou entre les champs et la zone de la source. Si par malheur un animal vient à périr, sous aucun prétexte il ne sera mangé. Source de contamination possible, l’animal sera brûlé.

En général, les voyageurs de Neidrag ne se déplacent pas souvent seuls. Les voyages servent aux échanges commerciaux et à la guérison physique. Si un habitant se blesse, il est emmené dans l’expédition pour ne plus être sous l’influence de la source et ainsi guérir plus rapidement.
Les voyageurs pénètrent rarement tous dans les cités visités, préférant bivouaquer en lieu sûr. Souvent les enfants de la peste ont la responsabilité de gérer les échanges et les soins à l'intérieur des cités. Certains voyageurs sont dans le convoi pour y assurer la sécurité des membres et des blessés.

Les voyages hors convoi se font souvent à pied ou en profitant des moyens de transports des clients ou des relations extérieures à la cité. Toutefois, ils n’ont pas l’habitude de monter à cheval, l’équitation pouvant mener à de sérieuses blessures. La cité encourage ses voyageurs à faire preuve de prudence.