La ville est construite à la verticale, creusée à même la falaise et surplombant la mer. De grandes passerelles accrochées aux parois permettent de se déplacer le long de la falaise. La fabrication de celles-ci dépendent de la période où elles ont été construites. Les plus vieilles sont encore en planches et en cordes, et donc assez mouvantes. Elles tendent à être remplacées par des passerelles métalliques, plus stables et plus solides, mais aussi plus coûteuses en ressources et qui impliquent d’être entièrement remplacées lorsqu’une seule pièce est abîmée.
Pour se déplacer à la verticale, à l’origine, il y avait des systèmes de poulies et de cordes à boucles. Il fallait donc qu’une personne soit toujours présente pour tracter les voyageurs à l’étage supérieur. Ces systèmes existent encore mais principalement pour déplacer les objets. L’invention de l’ascenseur ayant permis une automatisation de la montée et une plus grande sécurité grâce à ses grilles en fer forgé, rare cas de coquetterie facilement remarquable depuis l’extérieur de la ville.
Cependant une autre coquetterie peut être vue lors des jours de tempêtes. En effet, chaque habitation est pourvue de lourds volets en bois gravé unique à chaque ouverture. Celles-ci sont en effet plutôt importantes, le climat de la région étant plutôt doux, afin de laisser entrer la lumière dans les maisons et de faciliter la circulation. Les risques de vols étant peu élevés dans la cité, rien n’est verrouillé la plupart du temps, exception faite de la maison de la Trinité.
L’intérieur typique d’une habitation troglodytique est plutôt sobre mais cosy. A l’exception des Falaisiens les plus riches, elle n’est généralement constituée que de trois pièces. La pièce principale où l’on trouve cusine, espace de vie commune et cheminée (l’embouchure de celle-ci donne à l’intérieur de la falaise où un conduit ramène les fumées à l’extérieur) ainsi que la chambre parentale et la chambre secondaire (souvent celles des enfants ou des parents désormais âgés du couple).
Chaque étage bénéficie d’un puits alimenté par les infiltrations d’eau dans la roche ou les intempéries. Celui-ci fait office de lieu de socialité. Falaise s’est développée petit à petit et comporte aujourd’hui 7 étages, les plus anciens étant ceux les plus proches du sommet. Un huitième est actuellement en cours d’aménagement.

DESCRIPTION DES ALENTOURS
Falaise surplombe l’océan. Une fine plage se dégage lorsque celui-ci est à marée basse mais est totalement recouverte à marée haute. Quelques cabanes sur pilotis y sont construites mais personne n’y habite : elles ne servent que d’abri temporaire pour les pêcheurs ou éventuellement de poste de guet pour l’arrivée de la Cité Corail.
A son sommet se trouve une forêt comme on pourrait en trouver en Asie du Sud.

Artefact
Politique
Police et juridiction
Origines / Histoire
Culture
Commerce
Education
Habitants
Alimentation
Moyens de transports

Quelques générations après que le clan se soit installé dans la Falaise, un groupe cherchant à creuser de nouveaux espaces d’habitation tombèrent sur une faille rocheuse d’où émanait un courant d’air. A force de patience, ils réussirent à élargir suffisamment la fissure pour voir de l’autre côté. Au centre d’une petite grotte basse de plafond se trouvait un immense morceau de quartz dans une cage en métal, elle-même reliée à d’épais câbles noirs qui disparaissaient dans la roche. Ils élargirent encore la fissure de manière à pouvoir passer. Après un long moment à observer la structure, le plus curieux finit par tendre la main vers l’armature métallique et… mourut soudainement foudroyé. Les autres prirent peur et il fallut de nouveau plusieurs jours avant que quiconque n’ose à nouveau entrer dans la grotte. Un des habitants fit finalement le rapprochement entre ce qui était arrivé au malheureux et ce que la foudre pouvait parfois produire quand elle tombait au mauvais endroit. Petit à petit, les Falaisiens apprirent à maîtriser le pouvoir de la Cage. L’électricité qu’elle produisait leur permit avec les évolutions technologiques appropriées de faciliter leur quotidien, comme illuminer leurs intérieurs avec des lampes à incandescence ou à se chauffer sans enfumer leurs voisins ou leur propre habitation. Mais son apport le plus considérable fut la création d’ascenseurs autonomes qui permit de rendre les déplacements dans les étages moins dangereux et de ne pas laisser les plus faibles (enfants, anciens ou malades) cloîtrés chez eux faute de force suffisante pour grimper ou désescalader. Les quelques escaliers à l’intérieur de la falaise devinrent obsolètes et pour la plupart oubliés, la Cage n’ayant jamais connu de panne et les ascenseurs étant suffisamment bien entretenus pour fonctionner sans trop de souci.

Falaise est gouvernée par une trinité - jeune fille, mère, aïeule - Amaryllis, Holly, Cleome. Chacune représente un état de la vie, c’est-à-dire le futur, le présent et le passé.
La jeune fille : Le rôle de la jeune fille est de préparer un avenir serein. Pour cela elle gère les questions de natalité, d’expansion urbaine, de relations diplomatiques (principalement avec leur cité jumelle de Corail) et décrypte les augures. Elle est également à l’initiative de la promulgation de nouvelles lois.
La mère :La mère se doit de garder le présent aussi confortable que possible. Elle organise donc les expéditions pour aller chercher des vivres, gère les conflits interpersonnels, voire la justice en cas de besoin et les problèmes du quotidien.
L’aïeule :L’aïeule est garante du passé. Elle préserve et transmet la mémoire du peuple dans le but de tirer les leçons du passé. Elle détient les plus importants écrits de Falaise, qui sont consultables par tout le monde mais nécessite son accord pour se faire. Son rôle de conseil est donc non négligeable. Elle gère également le culte des ancêtres et les cérémonies qui y sont liées.
Cependant, si la Trinité est chargée du bon fonctionnement de Falaise, n’importe quel citoyen peut avoir son mot à dire sur tous les sujets. D’ailleurs, lors des prises de décisions importantes, tous les habitants sont invités à une réunion exceptionnelle à laquelle ils sont incités à participer au débat. Finalement, c’est toujours la Trinité qui tranche mais les arguments de chacun sont pris en compte.
La jeune fille, la mère et l’aïeule sont considérées comme des descendantes de Camelia mais il s’agit plutôt d’une descendance philosophique que du sang puisqu’il y a pu y avoir des adoptions au cours de l’histoire pour assurer la continuité de la Trinité. Les rôles changent lorsque l’aïeule part pour le monde des ancêtres. La mère devient alors l’aïeule, la jeune fille, la mère, et une nouvelle jeune fille est nommée. Si la nouvelle mère a une fille biologique, ce sera souvent elle qui sera désignée, mais pas obligatoirement par le biais de l’adoption. La Trinité d’aujourd’hui n’a pas vraiment posé de problème de succession puisque Cleome est la mère d’Holly qui est elle-même la mère d’Amaryllis.
La Trinité vit ensemble au centre de Falaise, ce qui fait techniquement de leur lieu de vie le centre du pouvoir Falaisien. Il n’y a en effet pas de lieu spécifique pour cela, le pouvoir ne résidant pas en un lieu mais en l’individu qui l’exerce. Leur lieu de vie est agencé autour de la source qui aurait autrefois sauvé la vie de Benild.

Falaise a très peu de problèmes de criminalité, ce qui explique son système judiciaire et policier peu développé. Chaque étage de la ville désigne son garant dont le rôle est de veiller au déroulement du quotidien dans les règles et le bon sens. La plupart du temps, les conflits sont gérés à ce niveau mais lorsqu’il se sent dépassé par l’ampleur d’un problème, il fait appel à la Mère et aux autres garants. L’événement problématique donne lieu à une enquête et la Mère décide d’une punition pour la ou les personnes jugées fautives. Il s’agit le plus souvent de travaux d’intérêts généraux, plus ou moins pénibles selon la gravité du crime.
Falaise a une culture très précieuse de la famille, le culte des ancêtres et surtout l’appartenance. Cette sensation d’appartenance donnant tout son sens à l’existence d’un Falaisien, la peine la plus dure qui soit est l’exil. En plus de le couper de son monde et de ses ancêtres (qui ne le protégeront plus), cette sentence implique d’être laissé au coeur de la forêt où même les plus sceptiques à propos du Perympa ne manquent pas de voir le danger de mort à chaque instant à cause des bêtes sauvages et des plantes toxiques.
Autrefois, le garant faisait également office de général d’armée en cas de conflits intercités. Falaise n’ayant pas eu de soucis avec ses voisins depuis des siècles - en grande partie grâce à leur politique plutôt isolationniste - elle ne possède plus d’armée régulière. Cependant si les choses devaient en venir là, les habitants en âge et en état de se battre, indépendamment du genre, se retrouveraient alors sous le commandement du garant de leur étage, et les garants sous celui de la Trinité.

A l’époque où il n’y avait pas encore de ville, le premier clan vivait dans la forêt. Jusqu’au jour où le Perympa attaqua. Personne ne pouvait dire à quoi il ressemblait car les rencontres étaient toujours fatales. Les habitants disparaissaient les uns après les autres et étaient retrouvés quelques jours plus tard complètement démembrés. Malheureusement, les habitants ne pouvaient qu’accepter la situation car la forêt assurait leur subsistance. En dehors d’elle, il n’y avait que le désert et la mer, et les explorateurs qui avaient tenté leur chance n’étaient jamais rentrés. Aussi supposait-on que rien d’autre n’existait que ça. Mais un jour un frère et une sœur, emmenés par le Perympa, réussirent à s’extraire de ses griffes avant que la mort ne les frappe. Poursuivis, Camelia et Benild ne purent aller bien loin : la falaise, à pic, ne leur laissait plus que le choix de se jeter à la mer pour ne pas retomber aux mains de l’effroyable créature. Ils allaient s’y résoudre lorsque la terre s’ouvrit sous leurs pieds, les dérobant aux yeux du monstre. Leur chute les entraîna dans un réseau de grottes protectrices, mais leur survie ne tenait encore qu’à un fil. Benild avait laissé bien malgré lui un souvenir à la créature, son bras gauche, mais sa bravoure eut raison de lui et il saignait horriblement. Camelia trouva une source claire dont elle puisa l’eau pour nettoyer la blessure de son frère. Miraculeusement, le saignement cessa et après trois jours d’une fièvre intense, Benild fut sauvé. Lorsqu’ils furent assez vaillants, ils trouvèrent finalement une sortie et allèrent retrouver leur village pour leur montrer cet abri providentiel. Ils espéraient qu’il serait temporaire mais le Perympa rôde toujours, comme le prouve les sifflements et les bruits étranges qu’on peut entendre la nuit, provenant de la forêt. Malgré leur longue existence, Camelia et Benild ne purent jamais parler de leur rencontre avec le monstre. La simple évocation de cette expérience les assombrissait et les privait de parole. Cependant, leur survie inespérée leur valut l’estime muette de tous de leur vivant et une pieuse vénération après leur mort. Peu à peu, les habitants s’attachèrent à ce mode de vie salvateur et si les expéditions en forêt demeurent fréquentes pour s’approvisionner en vivres et en matériaux, personne ne tient, aujourd’hui encore, à passer la nuit dans la forêt.
Plus d’une cinquantaine d’années plus tard, une étrange forme s’approcha depuis la mer. Une immense tortue portant sur son dos des habitations. Au départ les gens de Falaise prirent peur de ce nouveau monstre qui les menaçaient en plus du Perympa mais très vite, ils constatèrent que c’étaient les explorateurs qui revenaient enfin, espérant les sauver enfin de la menace de l’horrible bête. Reconnaissant leurs frères et sœurs, ils les accueillirent à bras ouverts et leur proposèrent de s’installer de nouveau avec eux. Ces derniers déclinèrent et leur proposèrent à leur tour de les suivre. Mais beaucoup de Falaisiens rechignaient à l’idée de s’éloigner trop de leurs terres malgré le Perympa. Alors il fut décidé que chacun pourrait choisir son lieu de vie et que la cité flottante reviendrait régulièrement pour permettre ces échanges de populations, de connaissances et de marchandises.

Falaise est la seule Cité au monde à avoir l’électricité, une denrée jalousement gardée. Et malgré leur amour de la nature, les Falaisiens n’hésitent pas à avoir recours à quelques procédés techniques comme notamment l’utilisation des ascenseurs. Ils sont également bons dans la modification corporelle et l’installation de prothèses pour les personnes blessées. Cependant, ils tiennent à limiter la technique à ce qui est nécessaire car le fait d’accomplir quelque chose de leurs mains est vu comme quelque chose de sacré.
Du fait de la pensée animiste, on croit en effet fortement qu’à fabriquer un objet ou à l’utiliser longtemps, on lui transmet un peu de notre âme et de nos intentions, même involontairement. Celui-ci gagne alors une forme de magie passive. Cela s’avère à double tranchant car offrir un objet qu’on a fabriqué à une personne qu’on aime pas revient à introduire une malédiction dans son foyer par le biais de l’objet en question. A l’inverse, recevoir un objet de ses ancêtres ou d’une personne qui nous aime est une bénédiction. Les artisans essentiels, qui sont censés n’avoir d’a priori ni positif ni négatif sur la personne à qui ils vont vendre leur marchandise doivent se plier à un rituel de purification des intentions afin de ne pas maudire accidentellement un client. Une fois un objet maudit, seule la Trinité peut pratiquer la cérémonie visant à supprimer l’effet de l’objet. Cependant, cela ne fonctionne pas toujours et il est fréquent de devoir détruire l’objet pour mettre fin à la malédiction. Cette croyance rend le commerce difficile à l’extérieur de la cité, à l’exception de la Cité Corail considérée comme fiable.
A cause de cette pensée animiste également, les sciences dures ne sont pas très développées. La théorie est vue comme de l’arrogance car qui pourrait bien prétendre ce que souhaite l’âme de quelque chose ? Les connaissances sont donc principalement empiriques à Falaise mais la transmission de l’expérience étant très efficace au fil des générations, les habitants arrivent à des compétences très pointues dans leurs domaines. Ils ne savent pas comment ça marche, mais ça marche, et c’est tout ce qui compte.
L’artisanat de tout genre est très développé et ceux qui font office d’ingénieurs à Falaise sont particulièrement compétents en matière de mécanique, ce que leur envient les autres cités.
L’art est peu présent car considéré comme sacré, et donc très lié à la religion. Tout le monde ne peut pas pratiquer l’art. Il s’agit souvent de personnes déjà âgées car l’apprentissage est long et exigeant, d’un point de vue esthétique comme spirituel. Certains se spécialisent dans la peinture de portraits des ancêtres. Les foyers sont tous pourvus d’une niche dans laquelle se trouve des miniatures de leurs aînés décédés dans lesquels on peut trouver une partie d’eux - souvent une mèche de cheveux - et une icône à l’effigie de Camelia et Benild. D’autres préfèrent devenir musiciens, la musique ayant une place prédominante dans toutes les cérémonies, des anniversaires aux enterrements en passant par les conseils citoyens. On y joue principalement des percussions et des instruments à vents.
Les Falaisiens s’intéressent relativement peu à l’extérieur et n’en savent souvent que ce que les gens de Corail peuvent leur raconter lors de leurs escales. Il n’est pas rare que les étrangers les trouvent assez ignorants et tentent d’en tirer avantage.

Une grande fête a lieu lors de l'Équinoxe d’automne où les défunts de l’année et leurs ancêtres sont particulièrement mis à l’honneur dans la joie. Les corps sont incinérés puis leurs cendres sont dispersées dans la nature.

On pourrait penser que Falaise n’a que des pierres à commercer mais ils ont tout de même la forêt au-dessus de leur tête et les denrées qu’offre cette dernière ; bois, plantes, fruits, gibiers.
Mais ils échangent principalement leur bois, minéraux, métaux ainsi que des objets utiles à base de bois ou de métal (ustensiles, meubles etc.)
Industriellement, ils créent des infrastructures reliées aux déplacements (ponts, échelles, wagons etc.) à l’exception des ascenseurs dont le secret de fabrication est jalousement gardé.
Ils sont également réputés pour la fabrication de leurs prothèses techniques.

A Falaise, les enfants sont considérés comme ceux de la communauté, aussi il est fréquent de voir d’autres adultes que les parents biologiques s’occuper de la progéniture de la ville. L’école est un concept un peu vague pour tout le monde. Les enfants apprennent ce qu’ils ont besoin de savoir de façon libre et empirique, au rythme qu’ils le souhaitent. Ils ne sont jamais mis à l’écart des activités des adultes, ce qui implique qu’il n’est pas rare de les voir travailler très jeunes même si la tradition reste de ne pas les contraindre à quoi que ce soit en dehors des règles de sécurité. Ce modèle leur réussit plutôt bien et leur curiosité étant encouragée, ils ne sont pas en reste des autres cités une fois adulte. Cependant, il arrive que des enfants ou leurs parents émettent le souhait de suivre un cursus plus classique à l’échelle du monde. Ils sont alors accueillis à bras ouverts à Corail où ils intègrent une classe de leur âge à la suite d’un stage de remise à niveau.

Souvent, les corps de métiers sont très spécialisés puisqu’ils sont repris de génération en génération pour perpétuer les traditions familiales. Il est possible cependant de ne pas reprendre le métier de ses parents mais cela passe souvent par le fait d’être adopté par des gens du métier que l’on souhaite exercer. Cela permet de garder l’idée de tradition familiale. On peut être adopté à n’importe quel âge et pour n’importe quel rôle (fraternel, filial etc.). Si ce fait est courant au sein de Falaise, il l’est moins vis-à-vis des autres cités et être adopté par un Falaisien est le plus grand honneur qu’il puisse vous faire.

L’organisation de Falaise est matriarcale. Si les noms de famille ne sont pas vraiment en usage, la tradition ou la nécessité de différencier deux individus du même nom se fait en ajoutant le nom de la mère. En dehors de Falaise, la plupart des habitants présenteront comme nom de famille “de Falaise”. On aime bien les choses simples à Falaise, comme cela se perçoit dans le nom donné à la cité.
La culture de celle-ci est d’ailleurs ancrée dans un matérialisme animiste. On prête une symbolique à tous les éléments naturels ce qui en fait des présages interprétables. On aime donner leurs noms aux nouveaux-nés pour leur prêter leurs vertus. Les noms de végétaux et de minéraux sont particulièrement prisés même si des noms au sens moins immédiatement appréhendables sont aussi donnés (à titre d’indication HRP ce sont plutôt des noms à consonance d’Europe du Nord ou de l’Est).

Une autre notion centrale est celle de la famille. Les gens de Falaise se considèrent comme une immense famille scindée en plusieurs branches. Cela donne lieu à un important culte des ancêtres dont Camelia et Benild font office de figures principales. Ils font l’objet d’un culte quotidien où l’on apporte ce que l’on peut sur leur autel (nourriture, encens, ou même simplement une chanson pour les distraire)

Les habitants d’origine ont la peau mate mais les yeux clairs. Ils sont souvent un peu plus petits qu’ailleurs. Tous développent du muscle efficace du fait de leur mode de déplacement.

Falaise bénéficie de ressources en eau assez abondantes en fonction de la saison grâce à l’infiltration d’eau dans la roche qui crée des cours d’eau à l’intérieur même des habitations troglodytiques. L’eau est d’ailleurs réputée en dehors de Falaise pour sa pureté et on lui prête des vertus presque magiques.
En matière de protéines, les habitants consomment principalement du poisson, mais il arrive de trouver sur leur table un peu de gibier pour les occasions spéciales.
Les légumes et fruits sont principalement issus de l’import mais l’électricité fournie par la Cage permet la mise en culture dans des serres à l’intérieur des grottes, notamment de champignons, courants dans les plats. Ils sont cependant obligés d’importer leurs céréales faute de place pour les produire eux-mêmes.

Falaise étant construite à la verticale, le moyen de transport le plus en usage sont les ascenseurs. Les passerelles en bois ou en métal permettent de se déplacer le long de la paroi entre les habitations et les commerces. Certaines zones clés sont également reliées par des tunnels à l’intérieur de la falaise ainsi que par des escaliers mais nombreux de ces passages ont été oubliés avec le temps.
Quand il s’agit de se déplacer à l’extérieur de la ville, on utilise principalement la marche. A une époque, on a bien tenté d’introduire des chevaux mais les prédateurs au sommet et les marées en bas ont eu tendance à leur faire mener une vie… courte. On avait alors proposé de construire un mur sur la falaise pour installer des pâturages protégés mais l’idée est restée à l’état de projet, la plupart des habitants n’en voyant pas vraiment la nécessité.