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A song of fire and storm [FINI]

Elea "Firestorm" Flint
A song of fire and storm [FINI] Mar 8 Mar - 17:10

Elea "Firestorm" Flint

MENTAL

Elea se passionne pour les rumeurs qui font d’elle un monstre sanguinaire, elle adore les utiliser avec les étrangers. Victimes ou visiteurs de passage, elle se plaît à passer devant eux avec le regard acéré dont elle a le secret, promettant mille morts lentes et douloureuses. Pourtant, elle n’en arrive que rarement à cette extrémité, les défunts ne peuvent pas parler et qui, sinon ses proies, peuvent raconter des histoires ? Ne la sous-estimez pas pour autant, elle a bien du sang sur les mains. Si elle exécute “proprement” et rapidement les cibles de ses contrats, ceux qui la provoquent ou la trahissent ont bien moins de chance. Car l’imagination de la demoiselle est fertile quand il s’agit de se venger. La patience n’étant pas sa qualité première, autant dire qu’il est aisé de s’en faire une ennemie. Un mot de travers et un canon prend le malheureux en otage, avec une litanie d’insultes. Mais même dans ce cas, le jeu sera toujours sa priorité. Avoir le dernier mot quitte à mentir, enjôler sa proie, voir la peur grandir dans ses yeux font certainement partie de ses plaisirs coupables. Un sourire en coin moqueur et vous êtes ensorcelé… ou mort. Elle se sait séduisante et utilise ses atouts à son avantage, pour les affaires ou juste s’amuser. La seule chose qui la rend furieuse et lui fait oublier toute retenue, c’est de l’appeler par son prénom complet. Elle l’a renié, ce n’est pas pour rien. Vous avez dit indépendante ?

Les seuls à lui connaître un autre visage sont les membres de l’équipage. Elea n’a pas d’autres proches tant elle accorde sa confiance difficilement mais eux, c’est différent. Ils constituent sa famille d’adoption, ceux qui l’ont vue grandir et qui l’ont de nouveau accueillie après qu’elle se soit enfuie. Quand ses lèvres s’étirent, ce n’est pas uniquement pour se moquer. Il n’empêche pas qu’elle reste taquine, parfois blessante. D’ailleurs, ils ont autant de risque de se prendre une gifle s’ils vont trop loin que tous les autres. Pourtant un rire joyeux peut secouer ses épaules, elle est parfois même surprise à chanter en chœur avec eux. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, Elea est une chanteuse assez douée mais elle n’aime pas en faire profiter le monde. Cependant c’est avec un violon qu’elle est la plus douée. L’instrument lui a été offert par le capitaine, dans un bois sombre magnifique. Pour l’écouter, il vous faudra toutefois négocier. Beaucoup. Longtemps. Comme tout marin qui se respecte, une tournée dans une bonne taverne pourrait la faire céder. Mais attention, dans les règles de l’art : il faut toujours trinquer en se regardant dans les yeux, pour éviter le malheur. Les superstitions touchent tout le monde.

Le plus chanceux de tous, à connaître le vrai caractère d’Elea, c’est le capitaine. En tant que père adoptif, c’est l’unique personne à qui elle ne peut rien refuser, la boussole mystérieuse qu’elle avait volée était un cadeau pour lui. Il peut déceler sa colère avant même qu’elle n’ait éclatée. Il rit discrètement en voyant l’impatience la dévorer, s’attirant un regard noir. Ils adorent se taquiner, elle tient bien son répondant de quelqu’un. Il sait quand elle a besoin de s’isoler, il l’avait laissée partir quand elle voulait retrouver son frère. Car oui, il l’avait vue. Il lui tend une oreille attentive quand elle veut se confier, étant le seul à pouvoir entendre ses secrets, les doutes qu’elle ne laisse pas paraître. Depuis petite, c’est un rituel qu’ils ont ensemble : il tresse ses longues mèches tandis qu’elle vide le cœur qu’elle refoule. Aujourd’hui, il ne la coiffe plus mais il reste son unique confident. Ils partagent d’ailleurs leur coquetterie. Il lui a appris à dessiner son liner après tout. Ça et le goût pour la bataille et l’aventure.

Si Elea se dote d'un masque si froid, impénétrable et indépendant, c'est bien parce qu'elle a peur de l'abandon, depuis la dernière rencontre avec son frère. Or, si elle ne s'attache pas, personne ne pourra la trahir.
ETAT CIVIL

Nom : Flint
Prénom(s) : Eleanor
Surnom(s) : Elea, “Firestorm”
Âge : 23 ans
Date de naissance : 25/10/1612 à 9h37
Lieu de naissance : Misty Harbor
Nationalité : Misty Harbor
Métier : Lieutenant de l’Arcana
Orientation sexuelle/romantique : pansexuelle
Artefact : Un anneau en argent qui la rend invisible. Dans cet état, sa vision est très sombre et déformée, rendant difficile de se repérer et diriger. Avec l'habitude, elle réussit à courir malgré tout sur une courte distance (suffisant pour fuir mais pas davantage).

PHYSIQUE

La Lune, voilée de brume, n’arrive pas à percer la nuit noire. Les tavernes retentissent de rires gras, de jurons et de chansons avinées. Les rues mal famées du port sont désertes, si ce n’est quelques sombres formes fuyantes. Pourtant, la silhouette tout juste sortie de l’auberge ne semble pas rassurée, alors que personne ne fait attention à elle. Si seulement… Une paire d’yeux d’une couleur changeante la suit. Le bleu glacé de l’iris se mue en un gris métallique quand un nuage fait disparaître l’astre blanc. Des pas terriblement réguliers sur les pavés font frissonner la silhouette, qui resserrent sa cape autour d’elle et accélère. Elle n’entend plus rien et, poussant un soupir de soulagement, elle s’arrête pour reprendre son souffle. Quelle erreur fatale. Son cri est étouffé par une élégante main gantée tandis qu’elle est prise en joue par un canon délicatement ouvragé. Dans son dos, une autre silhouette. Fine, pas très grande mais dont la force (et la lame) impose le respect. Une voix cristalline mais impérieuse ordonne de lui céder un collier. La proie, tremblante, obéit et, en une fraction de seconde, toute entrave disparaît. Elle n’a que le temps de voir, devant elle, une jeune femme courir, une longue tresse rouge battant au rythme rapide de sa fuite.
***

Le début de soirée apporte la fraîcheur tant attendue alors que les rayons dorés disparaissent derrière l’horizon, le nimbant d’or. La lourdeur de l’air n’a cependant pas empêché les marins de commencer leur beuverie. Malgré le solide entraînement, l’alcool monte déjà à la tête d’Elea. Elle a chaud. Trop chaud. Pourtant, elle a déjà abandonné sa veste et sa chemise en lin à moitié ouverte révèle une épaule ornée d’un dessin de rose des vents. Elle finit par l’enlever complètement, la pudeur n’étant pas sa qualité première. Heureusement, des bandes couvrent sa poitrine. Une autre enserre sa taille fine, un mauvais coup lors d’un combat. Cela suffit cependant à attirer le regard d’un marin. Le malheureux n’a pas dû voir de femme depuis longtemps, pour décider d’aborder Miss Flint avec autant de grâce qu’un kraken. Elle dépose lentement son verre de vin, étire ses bras couturés de cicatrices et assène une violente baffe au malotru. Elle lui décoche également une balayette, de sa jambe décorée d’un long serpent que l’on voit rarement, avant de se rasseoir parmi ses pairs au rire amusé. Son regard d’acier foudroie une dernière fois sa victime, rendu encore plus inflexible par une entaille à l’arcade.
***

Les vagues étincellent, presque aussi éblouissantes que l’astre solaire lui-même. Accoudée au bastingage, haut perchée sur le mât, Elea observe l’horizon de son regard si particulier. Cette fois-ci, il est bleu, comme l’eau qu’elle surveille. Un fin trait noir autour de ses yeux les rendent encore plus perçants, tandis que ses fines lèvres esquissent une moue d’ennui. Des boucles s’échappent de sa lourde tresse alors que le vent dépose des perles de sel sur son épaisse chevelure. Elle replace une mèche derrière son oreille, de laquelle pend un anneau doré, évitant soigneusement une taillade encore fraîche sur sa tempe. D’une ceinture en travers de son corset tombent mollement ses jouets : deux pistolets, véritables pièces d’orfèvrerie, aux canons noirs et gravés et aux poignées d’ivoire. Elle manque tellement peu ses cibles qu’une légende raconte que ce sont des Artefacts. Ce sont simplement des armes sur mesure pour elle. Le capitaine ne refuse rien à sa fille adoptive. Agrippant son long manteau bleu marine et son tricorne à plume, elle glissa agilement le long de la corde jusqu’au pont. La cloche a sonné la fin de son quart.

HISTOIRE
La famille Klenn était réputée à Misty Harbor. Surtout à cause de son patriarche, le tristement célèbre chasseur de primes James Klenn. Aussi, les rumeurs se propagèrent comme une traînée de poudre à l’annonce de la grossesse de son épouse, la douce Meredith. Elle était appréciée autant que son mari était craint. Ses yeux gris se faisaient caresse quand elle enseignait aux pauvres enfants des rues, assise en tailleur à même le sol, une main sur son ventre rebondi. Malheureusement, elle était de santé fragile et la venue au monde de deux enfants la vida de ses dernières forces. Le premier des faux jumeaux, Edward, était le portrait craché de son père. La seconde, Eleanor, avait hérité du regard nuageux de Meredith et tenait ses cheveux écarlates d’une lointaine ancêtre. Niveau caractère, tout les opposait. Edward était un enfant calme, discret mais déjà têtu. Sa sœur cherchait l’aventure, le frisson et, obstinée à sa manière, faisait vivre un enfer au restant de la maisonnée. Son précepteur s’arrachait les cheveux pour lui faire apprendre quoi que ce soit, se lamentant sur la bêtise de son élève. Souvent, celle-ci finissait par lui apporter la bonne réponse avec un sourire narquois, se moquant du regard dépité qu’il lui lançait. De même, elle s’échappait régulièrement pour jouer dans les rues mal famées, en dépit du danger. La gamine du chasseur de pirates le plus détesté était une proie facile. Celui qui haïssait le plus James Klenn était sans nul doute Morgan Flint, capitaine de l’Arcana. Son équipage faisait régulièrement les frais des courses poursuites entre les deux hommes.

Aussi, le capitaine Flint trouva immédiatement une opportunité de se venger de son vieil ennemi. Profitant d’un mouillage à Misty Harbor, à la fin de l’hiver, il faisait suivre cette impétueuse enfant à la chevelure flamboyante, qui courait comme un feu follet dans la cité maritime. Il vit enfin une opportunité quand la petite déjoua l’attention de sa nourrice et son frère pour gambader sur la plage. Avec d’autres gamins des rues, elle éclatait de rire quand l’écume éclaboussait ses chaussures, avant qu’ils ne préfèrent une partie de cache-cache. Grimpant à toute vitesse sur les rochers au bout de la grève, elle se glissa dans un interstice. Elle retint son souffle en voyant une ombre passer près de sa cachette. Elle n’avait pas remarqué que la silhouette n’était pas celle d’un enfant. Le hurlement strident d’Eleanor déchira le silence de s’éteindre brusquement, coupé par une main sur sa bouche.

A bord, elle ne facilitait pas la tâche de sa famille d’accueil. Du haut de ses sept ou  huit ans, elle clamait à qui voulait l’entendre qu’elle arriverait rapidement à s’échapper. Elle cachait les affaires des matelots, les dérangeait pendant leurs jeux, étalait les cartes de navigation et autres mauvais tours. Seul le capitaine arrivait à se faire obéir de la terrible gamine. A chaque fois qu’elle essayait de le fusiller du regard, il riait moqueusement et la renvoyait à ses livres ou ses entraînements. Au fil des années, sa simple vengeance s’était déformée. Le capitaine Flint reconnaissait l’étincelle déterminée dans les yeux gris, les efforts qu’Eleanor mettait dans son entraînement. Elle arrivait presque à rivaliser de vitesse avec Timmy quand il s’agissait de grimper le plus haut mât jusqu’à la vigie. Plus il y réfléchissait, plus Morgan voulait faire d’elle son héritière. Il lui apprit beaucoup : à tirer (il lui avait même offert ses deux pistolets ouvragés pour ses quinze ans), à se maquiller, à se battre, à naviguer, à boire aussi. Malgré tout et même si elle l’appréciait beaucoup, comme un père, sa vraie famille manquait cruellement à la rouquine. Elle mit un an à élaborer un plan de fuite parfait.

*****

Son cœur battait à tout rompre, au rythme effréné de sa course et de sa respiration erratique. Eleanor était enfin libre ! Dans la brume matinale, la cité marine émergeait de son sommeil alors qu’une jeune fille courait dans les rues de son enfance. Ses pas enjoués la portèrent devant une belle maison à colombages, à deux rues du mur d’enceinte. Le rez-de-chaussée comprenait les pièces de vie et une cuisine qui, dans ses souvenirs, embaumait en permanence des pâtisseries de la gouvernante, Anya. Au premier étage, la chambre qu’elle partageait avec son frère, celle de son père ainsi que son bureau. Les yeux emplis de larmes de bonheur, elle s’arrêta au niveau du porche. Alors qu’elle observait la petite cour ombragée, elle remarqua une longue pierre sous un saule pleureur. Curieuse, elle s’en approcha mais son souffle se coupa. “A notre fille et sœur disparue. Puisse les vagues te porter vers des jours meilleurs”. La rouquine ne comprenait pas. Avant qu’elle ne réalise, une voix l’interpella méchamment. Dans l’encadrement de la porte se tenait un jeune homme. Il n’avait plus rien du garçon qu’elle avait connu, ses épaules s’étaient élargies, il avait bien grandi.

-Qui êtes-vous, que faites-vous ici ? C’est une propriété privée, déguerpissez !
-Tu ne me reconnais pas ?


Les mots s’étranglaient dans la gorge d’Eleanor. Il lui faisait une mauvaise blague, il n’y avait pas d’autre explication. Pourtant, le regard de son jumeau restait dur et froid, dédaigneux devant l’apparence négligée de celle qu’il voyait comme une intruse.

-Je devrais ? aboya-t-il.
-Mais… je suis ta sœur… C’est moi, Eleanor !

Il serra les poings et s’approcha d’elle, la foudroyant sur place. Il hésitait à gifler cette menteuse. Hurlant de rage, il lui brisa le coeur :

-Ma sœur est morte il y a dix ans, aux mains de ces foutus pirates. Dégagez d’ici et que je ne vous revois jamais à Misty Harbor ou je vous embroche !

L’adolescent ne lui laissa pas le temps de répondre et claqua la lourde porte de bois, abandonnant une jumelle au désespoir. Son visage était souillé par le chagrin et ses épaules tressautaient à chaque lourd sanglot. La mort dans l’âme, elle quitta son ancienne demeure, se réfugiant sur la place de la Sirène.

*****

Son chagrin était passé. Un nouvel éclat de détermination luisait dans son regard argenté. Pendant toute une semaine, elle avait observé la maison des Klenn, notant chaque allée et venue, analysant chaque mouvement. Son maigre repas au Chien qui fume terminé, elle retourna à son poste d’observation. La nuit sans lune couvrirait ses actes. James Klenn gardait toujours sa fenêtre ouverte avant de se coucher. Cette erreur lui serait fatale. Elea grimpa silencieusement dans l’arbre le plus proche et, d’un bond, elle était dans la pièce. Le renfoncement à côté de la fenêtre cacha sa présence quand le patriarche vint fermer les deux battants de bois. Les riches et lourdes tentures bleu roi ne bougèrent même pas sur son passage. Allongé, il ne remarqua l’intrusion qu’en entendant le déclic d’une porte que l’on verrouille.

-Qui est là ? coassa-t-il, angoissé.

Le silence lui répondit, imperturbable. Même en se redressant, sa vue nocturne était trop mauvaise pour voir l’ombre qui s’approchait de son lit. Il voulut atteindre sa lampe à huile mais une main glacée l’en empêcha. Il poussa un léger cri de surprise mais une sensation pointue sur sa gorge le fit taire.

-Crie et ta vie s’arrête.
-Que voulez-vous ?!


Encore une fois, la voix l’ignora. La vision de Klenn s’était habituée à l’obscurité, il put rencontrer deux yeux en amande, d’un gris qu’il reconnaîtrait entre mille. C’était le même regard que sa défunte épouse.

-Meredith, c’est toi ?

Un léger rire s’éleva. Moqueur, cynique, terrible. La main se dégagea, le laissant allumer sa précieuse lampe. Il s’étrangla en voyant son interlocuteur. Ce visage fin n’était plus celui de l’enfant qu’il avait vu disparaître. Il voulut laisser éclater sa joie mais la dague appuya un peu plus, coupant tout soulagement. Désemparé, il chercha une trace de compassion dans les iris de sa fille.

-Que fais-tu ? Tu es enfin de retour, il faut prévenir ton frère !
-Quel frère ? Il ne m’a pas reconnue. Dix ans ont suffi pour que vous me considériez comme morte. Tous les deux.
-Nous t’avons cherchée…
-Mensonges !
l’interrompit-elle.

Accompagnant son cri, une autre lame s’enfonça dans le mur, proche de la tête du chef de famille. Il n’osait plus bouger alors qu’Elea fouillait la chambre.

-L’anneau et la boussole, ordonna-t-elle.

D’une main tremblante, il lui indiqua l’armoire, dans laquelle reposait un joli coffret d’ivoire. Sur le coussin bordeaux, une chaîne argentée avec un anneau tout simple et une boussole en ébène gravé. Les deux trésors dans sa poche, elle se retourna vers sa cible. Comme un requin affamé, elle faisait les cent pas autour du lit en jouant du bout des doigts avec son poignard.

-Sais-tu ce que cela fait d’être abandonnée ? D’être rejetée par les siens ? D’avoir l’impression de mourir ?
-Ecoute, je suis désolé, je-je ne sais pas ce qui l’a pris ! Nous pourrons lui expliquer demain !
-Il est trop tard.
-Comment ça ?!
paniqua-t-il.

La pirate se rapprocha et son regard impitoyable se planta dans celui, apeuré, de son géniteur.

-Par respect pour m’avoir donné la vie, ta mort sera rapide.
-Non, Eleanor, je t’en prie !
-Eleanor n’est plus.


La lame se planta droit dans son cœur. Une autre trancha la fine peau de la gorge. Les draps blancs étaient maintenant écarlates. Sur la joue tailladée d’Elea, une larme salée se fraya un chemin à travers les gouttes rouges. Elle éteignit la lampe à huile d’un souffle. Jusqu’à la fin de la nuit, elle veilla sur celui qui n’était plus son père. L’aube dorée la surprit en train d’écrire une carte, qu’elle laissa tomber sur la poitrine percée. La chambre retrouva son silence mortel quand la jeune femme disparut dans la brume. ”Les morts se vengent”.

*****

Elea était revenue avec un regard plus sombre que jamais, autant que la mer sous un ciel d’ouragan. Une fille de feu et de tempête. “Firestorm”. D’abord dubitatif en recevant la nouvelle et le butin, Flint avait ensuite éclaté de rire. Il n’aurait pas pu rêver meilleure vengeance que de faire assassiner son ennemi par son enfant volé. S’il garda la boussole pour lui (la légende raconte qu’elle mène à un Artefact surpuissant), il laissa l’anneau à la jeune fille. Dans une vie normale, il aurait dû être son héritage. Mais qu’est-ce qu’un bijou si banal avait de si précieux ? Un Artefact d’invisibilité. Elle eut un mal fou à l’apprivoiser mais aujourd’hui, il lui est indispensable pour fuir au nez et à la barbe des autres Cités. C’est à partir de ce jour qu’elle commença à se faire connaître en tant qu’Elea Flint, impitoyable. Eleanor Klenn n’était plus, enterrée dans le jardin de la demeure familiale. Aujourd’hui, sa seule famille est l’Arcana et son capitaine implacable. Elle sait que son jumeau renié cherche à se venger par tous les moyens de ce diable aux cheveux écarlates. Pendant cinq ans, elle avait enchaîné les mauvais coups et les trafics, les voyages et les découvertes, s’assurant qu’il soit toujours sur ses traces avec, à chaque fois, un retard fatidique. Maintenant, Edward Klenn comprenait la solitude qu’elle avait vécu, alors qu’elle-même s’en était finalement échappée. Elle adorait le voir enrager, ricanant de son côté avec son père adoptif. Le duo à la tête de l’Arcana.



IRL

Pseudo : Ama, Elea
Âge : 23 ans
Comment nous as-tu connu ? Il fallait quelqu’un pour prendre le rôle de l’admin horrible
Commentaires : Je vous aime <3




Dernière édition par Elea "Firestorm" Flint le Jeu 24 Mar - 15:26, édité 2 fois
Elea
Localisation : A bord de l'Arcana
Messages : 35
Dirigeants
Re: A song of fire and storm [FINI] Jeu 24 Mar - 12:26




Nous te souhaitons à nouveau la bienvenue sur

Alqara




Félicitations Elea "Firestorm" Flint, tu es admises à déambuler sur ces terres mystérieuses, en tant qu’habitante de Misty Harbor. Une merveilleuse Cité, non ?

Afin de compléter ta validation, nous t’invitons à te rendre dans les listings. Maintenant, le monde s’ouvre à toi ! Tu peux :
-demander un rp ici
-créer ton espace personnel ici, considère-le comme ton carnet de bord
-poster ta fiche de futures relations ici
-si le coeur t’en dit, tu peux créer un prédéfini ou un PNJ ici
-et bien, évidemment, RP dans la zone dédiée





Que ton aventure à Alqara te soit favorable,
On te kiff Ama !


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